éliminer, par la même occasion, les étals de fortune, les services communaux, travaillant en étroite collaboration avec les services de sécurité, ont procédé ces derniers jours à la fermeture de 47 commerces. «Il s'agit de récalcitrants qui avaient été destinataires auparavant de mises en demeure où l'APC leur avait signifié la libération de la voie publique qu'ils occupaient illégalement ou louaient carrément à d'autres personnes», a déclaré à El Watan un vice-président de l'APC et membre d'une commission installée, l'été passé, pour veiller à cette opération d'assainissement. La même source a indiqué que la commune est résolument décidée à libérer la voie publique, squattée depuis des années par des faunes de personnes s'adonnant à des activités diverses qui entravent la circulation routière et mettent en péril la vie des piétons. Le phénomène est compliqué davantage par le recours de certains commerçants sédentaires à la voie publique pour étaler leur marchandise. Cette campagne concerne également l'interdiction de stationner. Un droit que s'arrogent quelques propriétaires de magasins du centre-ville, selon les élus de l'APC. Mercredi dernier, tout objet placé devant les commerces a été déplacé, sinon saisi par les policiers en patrouille le long des rues commerçantes de Souk Ahras. Pour rappel, la RN 16 qui traverse la ville, devenue à forte concentration urbaine, a connu une opération similaire pour le stationnement anarchique des véhicules. Si ce forcing a été apprécié par les commerçants eux-mêmes, on constate que d'autres ont exprimé certaines appréhensions. «Nous sommes prêts à nous conformer aux lois, mais faudrait-il aussi libérer la voie publique de ces parkings illégaux où des groupes de marginaux imposent une dîme aux automobilistes ; nous en sommes affectés au même titre que les visiteurs», a déclaré un gérant de café.