Des commerçants domiciliés à la rue Victor Hugo ont récemment pris attache avec El Watan pour signaler l'existence en surnombre de marchands ambulants et d'étals de fortune qui n'ont pas été concernés par la récente opération d'assainissement des grandes artères initiée par l'APC de Souk Ahras. «Nous nous acquittons régulièrement de nos redevances et nous respectons toutes les décisions prises jusqu'à présent par les autorités locales, telles que celle interdisant aux commerçants d'utiliser leur façade comme espace d'étalage de la marchandise (…) nous constatons, toutefois, que des dizaines de récalcitrants ont pignon sur rue et que ladite opération n'a touché que les commerçants qui exercent leurs activités dans la légalité -», a déclaré un commerçant d'effets vestimentaires. Cette rue qui cache mal d'autres vices est surtout mise à l'index à cause des autres activités que charrient les bousculades et cette faune de jeunes marginaux qui débarquent des autres wilayas pour s'adonner à l'illicite en plein cœur de la ville. Karim C. nous en parle tout en illustrant ses propos avec de récentes affaires traitées par les services concernés. «C'est la plaque tournante de plusieurs activités illicites à commencer par la vente des psychotropes et les objets volés», a-t-il indiqué avant d'ajouter : «D'aucuns se demandent si la libération des chaussées et trottoirs du centre-ville concernent également cette partie de la cité où la cote d'alerte a été atteinte.» A rappeler que la commission de l'APC a récemment entamé une opération d'assainissement couronnée par la disparition de plusieurs squatteurs de la voie publique ainsi que la fermeture de 47 commerces qui refusaient de conformer aux lois en vigueur. La rue Victor Hugo est, présume-t-on, une phase décisive dans l'achèvement de la campagne.