Le diktat des gardiens de parkings Dans presque tout l'Algérois, les automobilistes n'échappent pas au racket des gardiens autoproclamés de parkings qui ont - malgré toutes les dispositions prises à leur encontre par les pouvoirs publics - toujours pignon sur rue. Les citoyens sont contraints de débourser au quotidien entre 30 et 50 DA pour une place de stationnement, et cela souvent sous une menace qui ne dit pas son nom. Les conducteurs qui dérogent à la règle sont vite « réprimandés », et c'est un pare-brise qui vole en éclats ou une roue qui est dégonflée. Mais, dans la majorité des cas, ce sont carrément des actes de vol qui sont commis sur les véhicules, ou ce sont les propriétaires des voitures les plus récalcitrants qui payent en se faisant agresser. « Pour avoir refusé de m'acquitter des 50 DA réclamés par deux jeunes qui se sont approprié toute une rue à Belouizdad, j'ai failli me faire tabasser, n'était l'intervention de quelques riverains qui m'ont épargné le pire », témoigne un automobiliste. Les agents des services de sécurité, qui sillonnent pourtant à longueur de journée les moindres recoins de la ville, ne daignent nullement intervenir pour mettre fin à cette pratique qui s'est, au fil du temps, totalement banalisée Sidi M'hamed : Parking anarchique L'emplacement du parking de la rue Hassiba Ben Bouali à Sidi M'hamed, en face de la sortie nord de l'hôpital Mustapha Pacha, suscite l'agacement des automobilistes et des piétons. Et pour cause, pour entrer dans l'espace ou en sortir, les automobilistes sont souvent obligés de s'arrêter, créant un embouteillage important sur plusieurs mètres. On se demande pourquoi cet endroit est toujours ouvert alors qu'il crée des problèmes plus qu'il n'en résout. L'APC de Sidi M'hamed et la police doivent prendre des décisions sévères et le fermer d'autant plus qu'il n'obéit pas aux normes. Le gérant semble, à voir perdurer cette situation, bénéficier de la complaisance des autorités.