Invité pour la première fois au tournoi international U13 Anastasio Gomez de Bobigny ce week-end de Pâques, le NA Hussein Dey a bien défendu les couleurs de l'Algérie en obtenant une honorable neuvième place dans un mini-championnat qui comptait de grosses écuries, telles que Porto, Tottenham, le PSG, l'OGC Nice et Nantes. Une belle prestation d'ensemble dont le DTS se dit «satisfait». Quel bilan faites-vous de cette première participation des jeunes du NAHD à un tournoi international ? II est positif eu égard à notre préparation. En Algérie, la catégorie des U13 n'est pas compétitive car il n'y a pas de championnat. Elle ne fait que s'entraîner deux à trois fois par semaine. Cela nous a handicapés dans cette compétition où il fallait jouer quatre matchs le premier jour et trois autres le lendemain. On peut dire qu'on s'est classés en milieu de tableau (neuvième sur seize, ndlr), en laissant derrière nous des équipes comme Caen, le PSG ou le PFC. On a par ailleurs eu deux joueurs qui n'ont pas obtenu leur visa à temps. Cela nous a obligés à jouer sans remplaçant. C'est une place très honorable pour nous. Comment expliquez-vous que votre deuxième journée ait été meilleure que la première ? On a été un peu surpris sur le plan tactique. En Algérie, on ne pratique pas le football à 8, mais à 7 ou à 9. Nos jeunes ont dû s'adapter à un système de jeu auquel ils n'étaient pas habitués. De plus, le premier jour, on a rencontré de gros calibres comme Tottenham ou le vainqueur de l'épreuve, l'OGC Nice. On a un peu flanché physiquement sur les deux derniers matchs, samedi. Dimanche, les joueurs ont compris qu'il fallait évoluer rapidement et simplement. On n'a d'ailleurs perdu aucun match. On a abattu le finaliste malheureux, Neuilly-Sur-Marne. Le groupe dont on a hérité était le plus difficile. Quelles sont les différences que vous avez pu observer avec les autres équipes ? Certaines formations qui ont de sacrés gabarits. A cet âge, la puissance fait la différence. Cela nous a gênés. Mais mes joueurs ont été disciplinés. Je suis très content de leur comportement. Ils ont donné la meilleure image possible de l'Algérien, de l'enfant de Hussein Dey et de l'Algérie. Qu'ont appris vos joueurs de leur première sortie à l'international ? Cela leur a permis d'avoir une ouverture d'esprit. Ils vont se rendre compte qu'il n'y a pas de grande différence entre le jeu algérien et celui pratiqué à l'étranger. Ici, le jeune est dans les meilleures conditions pour progresser. Il peut suivre sa formation sans brûler les étapes. Les Algériens manquent un peu de confiance. Cela s'est vu le premier jour où ils étaient un peu perdus. Quand ils ont vu qu'ils pouvaient faire quelque chose, cela a changé. D'ailleurs, un de nos jeunes a marqué le plus beau but du tournoi et notre gardien a réalisé une excellente prestation. Cette expérience leur permettra d'obtenir de meilleurs résultats.