«Nous attirons l'attention des responsables de l'AADL sur l'état de dégradation de notre cité et sur la nécessité et l'urgence d'une prise en charge de nos problèmes», disent les résidants. «Nous nous acquittons régulièrement des charges locatives y compris celles ayant trait à l'entretien des immeubles de la cité et de leurs dépendances. Néanmoins, les services de l'AADL n'ont pris aucune mesure pour répondre à ces réclamations qui sont pourtant de leur ressort», ajoutent-ils. Les locataires de la cité déplorent, entre autres, l'absence d'éclairage public dans les espaces attenants à la cité et les pannes répétitives des ascenseurs qui ne fonctionnent que rarement. Par ailleurs et d'après les locataires, la dégradation de la cité est due en grande partie à l'absence d'agents d'entretien. Cette situation s'est répercutée négativement sur leur cadre de vie qui s'altère de jour en jour. «Dans les espaces attenant aux immeubles, l'entretien laisse à désirer. Le peu d'espaces verts qu'il y a sont laissés à l'abandon», confie un habitant de la cité. Cette situation de total abandon et de délaissement n'est pas la seule particularité de la cité des 1046 Logements de Douéra, mais de plusieurs cités AADL. Aux Bananiers, à Bab Ezzouar, comme à Heuraoua, les locataires rencontrent pratiquement les mêmes problèmes. «L'absence d'entretien est le problème majeur. A l'intérieur des immeubles, les cages d'escalier ne sont pas éclairées, les ascenseurs ne fonctionnent que par intermittence. A l'extérieur, dans les espaces communs aux immeubles, aucun travail n'est accompli, notamment en matière d'entretien des espaces verts et des aires de jeux pour les enfants. Les ampoules des lampadaires ne sont pas changées et les avaloirs ne sont pas nettoyés à temps. Les responsables de l'AADL doivent se pencher sur ces problèmes, car les cités commencent à se dégrader. Le travail d'entretien est nécessaire pour maintenir les cités dans un état de conservation acceptable», assure un habitant de la cité AADL de Bab Ezzouar.