Incorporé samedi soir à la 65' à la place de Messaâdia, hors du coup, Meghni a apporté sa touche d'intelligence et d'élégance sur le jeu clubiste flou et trop naïf parfois. C'est ainsi qu'il a pu, à la 88', suite à un coup franc exceptionnel des 35 m, percer la défense égyptienne. Un bon 1-0 qui arrange les affaires du CSC avant d'aller continuer le travail en Egypte, le 19 avril prochain. Le CSC a remporté une victoire très bonne pour le moral. Elle donne surtout de la confiance au coach Gomez, satisfait du rendement de son équipe. «C'est une victoire méritée qui a mis du temps à se dessiner face à une équipe très bien organisée. On n'a pas perdu notre concentration, ce qui a donné ses fruits à la fin. On continuera le travail en Egypte», a-t-il déclaré. De son côté, l'entraîneur de Misr El Maqasa, Ehab Jalal, a reconnu l'impact de l'incorporation de Meghni sur le score final de la rencontre. «Le CSC pratique un joli football, mais Meghni a apporté plus de précision et d'intelligence dans le jeu. La preuve, il a réussi à inscrire l'unique but de la rencontre de fort belle manière. Mais je reste confiant pour le match retour pour renverser la situation et battre le CSC chez nous», a estimé le technicien égyptien. Néanmoins, en dehors de la victoire dans cette première manche au stade Hamlaoui, le manque de créativité offensive a marqué les esprits. L'absence de Sameur s'est vite fait ressentir. Bezzaz et Voavy, très surveillés par leurs adversaires, ont été à court d'idées. Leur débauche d'énergie n'a pas créé de souci au très prudent Misr El Meqasa bien compact derrière sauf que le foot est imprévisible, car le CSC a marqué son but à un moment où il n'allait pas bien. Enfin, l'unique point noir reste cette blessure du milieu de terrain Annane au niveau de l'adducteur droit qui semble sérieuse, surtout qu'il y a un match important face à l'ASM Oran le week-end prochain qu'il faut bien négocier pour se maintenir en Ligue 1.
