L'OTAN souhaite renforcer sa coopération avec les pays méditerranéens non membres de l'Alliance atlantique en matière de sécurité des voies maritimes, a indiqué, hier, à Alger le capitaine Patrizio Rapalino, du commandement du groupe naval de la force de réaction rapide de lutte anti-mines de l'OTAN « SNMCMG-2 ». « Nous voulons renforcer nos relations bilatérales avec les pays méditerranéens, dont l'Algérie, à travers le dialogue, la coopération et l'échange d'expériences dans les différents domaines, en particulier en ce qui concerne la destruction des mines et autres engins explosifs en Méditerranée », a affirmé le capitaine Rapalino lors d'un point de presse. Evoquant les missions de son groupe naval, il a précisé, selon l'APS qui a rapporté l'information, qu'elles consistent principalement à « nettoyer la mer de tous types d'engins explosifs, dont beaucoup remontent à l'époque de la Seconde Guerre mondiale (…) » Le capitaine Rapalino a rappelé que beaucoup de bombes et autres projectiles n'avaient pas explosé, « devenant un danger permanent sur les voies maritimes, et risquent de provoquer des dégâts humains et matériels à tout moment ». « Nous voulons donc travailler avec les pays du bassin méditerranéen, à cet effet, et assurer la sécurité de cet espace, en renforçant le dialogue et en multipliant les exercices communs », a dit l'officier italien, dont le pays dirige actuellement le « SNMCMG-2 ». Les navires du groupe naval de la force de réaction rapide de lutte anti-mines de l'OTAN ont accosté, hier matin, le port d'Alger pour une escale non officielle qui durera jusqu'à vendredi prochain. A préciser que cette escale, septième du genre, s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale dans le domaine militaire entre l'ANP, représentée par les forces navales, et l'OTAN.
