Elu président du Conseil consultatif culturel de la wilaya en 2005, Youcef Beldjabri a su donner un nouvel élan à cet organe afin de redonner à la culture la place qui lui revient dans le paysage local. Quel est votre constat des lieux ? Il faut dire que l'état des lieux n'était guère reluisant et que, depuis une année, des efforts sont déployés par la wilaya et les différents acteurs pour redresser la situation et faire sortir la culture de sa profonde léthargie. Dans ce sens, je peux vous dire que le wali a été à l'écoute des principaux animateurs et a dégagé les moyens nécessaires. En plus du soutien financier, nous avons bénéficié d'un important programme infrastructurel, dont la réalisation d'une maison de la culture et de nombreux centres culturels. Cela vous paraît-il suffisant ? Oui, si l'on compare la situation antérieure avec celle qui prévaut aujourd'hui, dans la mesure où nous avons les espaces qui permettent aux artistes et troupes locales de s'exprimer et de s'adonner normalement à leurs activités respectives. Ces derniers doivent, à mon avis, s'impliquer davantage dans la dynamique que connaît le secteur pour lui redonner sa place d'antan. Nous avons de riches et immenses potentialités dans le domaine, qui nécessitent la mobilisation de tous pour les valoriser avec l'objectif de créer une animation permanente et non conjoncturelle. Optimiste donc ? Oui, car il y a une réelle volonté de l'administration et du Conseil consultatif culturel de faire bouger les choses dans le sens souhaité par les professionnels du secteur et le public. La Direction de la culture doit suivre le mouvement et contribuer à la relance tant attendue.