En dépit des multiples opérations menées par les pouvoirs publics afin d'éradiquer le commerce informel, les vendeurs à la sauvette et autres marchands de fruits et légumes ont toujours pignon sur rue. En face de l'ancien siège de l'APC, une placette, dédiée en principe au public, se trouve totalement squattée par des vendeurs de téléphones portables et d'autres d'effets vestimentaires, si bien que les déplacements des piétons, qui sont de passage, s'en trouvent entravés. Outre cet endroit, d'autres fractions de la ville connaissent le même constat, à l'instar des espaces mitoyens avec la station de transport urbain se trouvant à proximité de la gare ferroviaire. Des vendeurs de fruits et légumes et d'autres d'ustensiles de cuisine occupent illicitement les moindres recoins de l'espace. «Les commerçants réguliers que nous sommes, souffrons énormément de cette situation. Les vendeurs informels occupent illicitement les trottoirs. Ils entravent ainsi l'accès à nos magasins, en plus des détritus qu'ils laissent sur place», déplorent des propriétaires de commerce. Outre ces marchands, l'entrée de la ville de Rouiba, à partir de Aïn Taya, pullule de vendeurs de fruits et légumes, particulièrement au lieudit Haouch R'mel. Ils garent leur camionnette en bordure de route, gênant ainsi la circulation. Il faut reconnaître que les automobilistes contribuent également à la création des embouteillages. En s'arrêtant en deuxième, voire en troisième position, ils encombrent la circulation. Le problème que pose le commerce informel ne se limite pas aux désagréments qu'il cause au niveau de l'agglomération, mais il échappe à tout contrôle, notamment des services d'hygiène et de santé de l'APC, dont les agents ne peuvent pas contrôler les étals. Ces agents contrôlent uniquement les commerces légaux.