Fort heureusement, les sujets ont été abordables d'apres les échos des dizaines de candidats rencontrés à la sortie des centres d'examen, ajouté à la relative clémence du climat, le mercure n'ayant pas dépassé les 38° au centre-ville de Ouargla. Surveillance accrue Le premier jour des épreuves de la deuxième session a été marqué par une présence massive d'enseignants surveillants au niveau des centres d'examen ; mais le surplus de surveillants n'a pas été libéré de suite au grand dam des enseignants, certains étant sont venus de loin, parmi eux des mères de familles, pour qui d'autres obligations ménagères priment en ce mois sacré à leur retour à la maison. A certains moments de la journée et à partir de midi, le transport se faite rare, la ville sombre dans une paralysie totale, ce qui rend le moindre déplacement presque impossible vers les localités limitrophes à l'instar de Sidi Khouiled, Rouissat ou N'gouça pour laquelle le transport s'arrête net à midi et ne reprend que vers 16h. Les directeurs de centre ont reçu des directives fermes de ne libérer personne jusqu'à la fin des épreuves, même si certains ne sont concernés que par un ou deux examens, comme cela a été signalé au niveau du lycée de Aïn El Beïda, les candidats des langues étrangères ne sont touchés que par un seul examen le temps d'une journée, pour deux classes seulement. Malgré cela, une centaine d'enseignants sont réquisitionné pour la semaine entière comme mesure préventive. Sanction Les enseignants dénoncent ces «punitions collectives», affirment les collègues de D. S., cet enseignant obligé de faire le trajet quotidiennement de N'gouça à Aïn El Beïda pour assurer la permanence. La direction de l'éducation a promis de frapper fort pour toute absence non justifiée, les responsables n'hésitent pas à enfreindre les règles du code du travail pour réprimander les absents, allant jusqu'à effectuer des ponctions anarchiques sur la prime de rendement que le personnel de l'éducation est censé percevoir début juin, et qui n'est versée en temps normal qu'au mois de juillet. Cette prime sera cette fois-ci retardée de quelques jours voire de quelques semaines, pour faire les retenues nécessaires, ce qui pénalisera les familles du personnel de l'éducation. Avec les dépenses du mois sacré et de l'Aïd, les obligations familiales et la cherté de la vie, les finances sont difficiles pour ce corps de métier. Codage Côté logistique, le système des banques a été annulé, désormais chaque soir et à la fin de tous les examens, un convoi démarre du centre de collecte de la wilaya de Ouargla une fois que tous les centres sont remis leurs copies, en destination du centre de codage de la wilaya concerné par la correction des copies, des mesures prises pour accélérer le processus de codage et de correction afin que les résultats soient affichés selon le calendrier tracé par le ministère, et afin d'éviter tout incident qui compromette cette session.Mazouni Walid