La ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghabrit, a assuré, hier mercredi à Tebessa, que les mesures prises lors des précédentes sessions de l'examen du baccalauréat seront reconduites cette année. «Les candidats auront la possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière et bénéficieront de 30 minutes supplémentaires à la fin du temps légal imparti pour chaque épreuve», a indiqué la ministre, au coup d'envoi officiel des épreuves de cet examen. La veille de cet examen, la ministre de l'Education nationale qui assistait à l'ouverture des plis de l'épreuve de la langue arabe de la filière lettres et langues étrangères, a, dans un message posté sur son compte Facebook, appelé les candidats et les candidates à «faire preuve de sérénité et de confiance en soi et rejeter tous les comportements de nature à porter atteinte aux efforts» qu'ils ont consentis pour la réussite. Pour prévenir tout risque de fraude durant la présente session, le département de Nouria Benghabrit a décidé de reconduire les mêmes mesures prises lors des précédentes sessions de cet examen. Dont l'interdiction pour les candidats, les enseignants, les surveillants, ainsi que le personnel administratif d'introduire téléphones portables, smart-phones, tablettes, écouteurs et tout objet connecté dans les salles d'examen. Plus de 700 000 candidats et candidates ont entamé les épreuves du baccalauréat qui se dérouleront sur cinq jours. «Toutes les conditions de réussite en matière d'organisation et de sécurité ont été réunies», assure le ministère de l'Education nationale. Quelque 260 000 encadreurs ont été mobilisés, pour la circonstance, au niveau des centres d'examen, de regroupement, de codage et de correction pour le bon déroulement des épreuves, poursuit le département de Nouria Benghabrit. Pour sa part, le Commandement de la Gendarmerie nationale, en coordination avec le ministère de l'Education nationale, a mis sur pied un plan spécial pour assurer la sécurité des centres d'examen et un déroulement dans le calme et la sérénité des épreuves. «Les centres d'examen et leurs environnements, à travers son territoire de compétence, seront sécurisés. La Gendarmerie national assurera également l'accompagnement et la protection de l'acheminement des sujets à partir des directions de l'éducation jusqu'au centres d'examen». De son côté la Direction générale de la Protection civile a, mis en place un dispositif de secours et de prise en charge en cas de nécessité. Le nombre des candidats aux besoins spécifiques avoisine les 400, soit 216 non-voyants et 169 handicapés moteurs alors que plus de 4.390 détenus subiront les épreuves de cet examen au niveau de 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale.