Des citoyens se plaignent de l'état d'une partie des trottoirs du chef-lieu de la commune de Beni Messous. Depuis plusieurs semaines, ces passages, censés être empruntés par les piétons, sont sans carrelage, ni bitume. Le pire est qu'ils sont devenus impraticables en cette saison d'hiver à cause, notamment, de la boue générée par les dernières précipitations. Des habitants nous ont indiqué qu'ils s'attendaient, depuis plusieurs jours, à leur réfection, mais les travaux tardent toujours au grand dam des passagers résignés à marcher sur la chaussée. Pourtant, le tronçon en question mène vers l'hôpital et les locaux commerciaux, et « ce sont notamment les malades, les personnes âgées et les enfants qui souffrent davantage de cette situation », nous dira un citoyen. Notre interlocuteur relève, néanmoins, « que la voie menant de l'arrêt de bus du rond-point vers le siège de l'APC est très bien aménagée ». Toutefois, ce qui indigne davantage les habitants de la commune de Beni Messous est la rumeur faisant croire que des procès de 2000 DA seront infligés à toute personne qui marchera sur la chaussée. Une décision qualifiée de « ridicule » par un habitant qui s'interroge : « Comment appliquer une telle loi en l'absence du minimum, qui est un espace digne pour les piétons ? »