Sur près d'un kilomètre, la route d'Alger, allant du carrefour des horloges, à la sortie ouest de Aïn El Hammam, se trouve, depuis des mois, dans un état de dégradation avancé. Les désagréments générés par le chantier en cours, ne manquent pas de révolter les citoyens qui trouvent que les travaux ont trop tardé. Pour ménager leurs automobiles, de nombreux citoyens préfèrent les garer à l'entrée de la ville et parcourir le reste du trajet à pied. Pour sortir de l'ex-Michelet, il faudrait une dizaine de minutes, au cours desquelles les conducteurs doivent s'adonner à toute une gymnastique pour éviter, tant bien que mal, les crevasses et les monticules de terre, parsemant la chaussée. Le bitume cisaillé, en lames de couteau, risque de taillader les pneus, à tout moment. Même à vitesse réduite, les amortisseurs geignent alors que les autres organes mécaniques menacent de rompre. La rue est réduite à un sens unique alors qu'au moment où elle était en double sens, elle contribuait à la fluidité de la circulation au centre-ville. Ce qui est loin d'être le cas, depuis quelques temps, surtout au rond-point des horloges, complètement défoncé. L'éviter serait aller au-devant d'un retrait immédiat du permis de conduire. Les pluies torrentielles de ces derniers jours, ont accentué, encore, les difficultés de circulation. Même si les citoyens adhèrent à l'utilité des travaux et ne remettent, nullement, en question la qualité des travaux d'assainissement qui s'y déroulent, personne ne peut, par contre, concevoir que le chantier dure, éternellement, sur un tronçon des plus fréquentés de la ville. Maintenant que le chantier semble terminé, sa remise en état devient impérative.