Le président exécutif de l'instance de pétrole égyptienne, Abdelazim Tah, a démenti les informations selon lesquelles son instance ne s'est pas acquittée de ses dettes vis-à-vis de la compagnie pétrolière algérienne, Sonatrach. Une situation qui aurait été à l'origine de la suspension de l'alimentation de l'Egypte en gaz butane. Le responsable égyptien, selon un communiqué de l'ambassade de son pays à Alger, a précisé que « le retard dans l'approvisionnement en gaz butane algérien vers l'Egypte est dû à des raisons techniques liées aux travaux d'entretien ainsi qu'aux conditions climatiques en Algérie. Le même cas a été enregistré l'année dernière en période d'hiver ». Dans le même sens, le responsable égyptien a tenu à démentir « la sollicitation d'une médiation interne ou externe pour régler un problème qui n'a pas existé ». Appelé, hier, pour un complément d'information à ce sujet, l'ambassadeur d'Algérie en Egypte, Abdelkader Hadjar, a indiqué qu'« il n'existe pas de crise gazière entre l'Algérie et l'Egypte ». Il s'agit simplement d'une « pure manipulation de la presse égyptienne », nous a déclaré, hier, M. Hadjar. Dans la foulée, l'ambassadeur algérien a précisé que « l'Algérie n'est pas concernée et n'est aucunement responsable de la pénurie de bonbonnes de gaz » constatée dans certaines régions d'Egypte, « d'autant plus que la société chargée de la distribution et la commercialisation de gaz butane en Egypte vient de faire un démenti selon lequel les contrats de gaz avec l'Algérie ne souffrent d'aucun problème ». A. T., H. O.