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«Un espace pour le dialogue des cultures»
Publié dans El Watan le 04 - 08 - 2016

Le Festival Orientalys en est à sa 6e édition. A-t-il évolué depuis ses débuts ?
Le concept d'Orientalys c'est de rapprocher les festivaliers des cultures orientales avec des spectacles de musique, de danse, des ateliers et des animations gratuites pendant 4 jours de festivités au cœur de l'été, en plein centre de Montréal. Avec six ans d'existence, le festival a bien évolué.
Né comme étant le volet plein air du Festival du monde arabe, Orientalys s'est ouvert plus largement sur l'Orient et donne chaque année à voir toujours plus de pays représentés pendant l'événement, avec en plus du Maghreb et du Moyen-Orient, la Chine, l'Inde ou le Pakistan, et pour la première fois en 2016, la Thaïlande. Mais malgré tout, Orientalys garde certaines caractéristiques de ses débuts, notamment la gratuité des activités et le lieu, le quai Jacques-Cartier du Vieux-Port de Montréal.
Montréal est une ville qui a une multitude de festivals. Qu'est-ce qui permet à Orientalys de se démarquer ?
Il est vrai que Montréal regorge de festivals, surtout en période estivale, mais l'équipe travaille fort pour proposer une programmation intéressante, à chaque fois renouvelée et toujours plus interactive.
Orientalys est avant tout rassembleur, autant dans son concept inclusif que dans le lieu central qu'il occupe et qui mélange touristes, Québécois de toutes origines et immigrants qui viennent découvrir, redécouvrir ou simplement profiter de toutes les activités et spectacles offerts pendant les quatre jours. Le festival est en croissance constante avec toujours plus de monde accueilli, des gens qui reviennent à chaque année et une notoriété qui s'améliore. Nous pensons que ce que les gens viennent chercher à Orientalys c'est surtout l'authenticité et la proximité qui permettent un moment chaleureux et un réel échange.
L'actualité internationale ne risque-t-elle pas de déteindre sur Orientalys, dont le cœur est le rapprochement entre l'Orient et l'Occident ?
Nous sommes extrêmement attristés par l'actualité internationale, notamment celle qui touche le Moyen-Orient et l'Europe. Mais pour ce qui est de notre événement, nous ne pensons pas qu'il y ait véritablement de répercussions du fait qu'Orientalys est un festival en plein air et festif, qui ne se confronte pas directement avec la politique.
Il permet de rapprocher des cultures entre elles plutôt que de les opposer, et c'est aussi l'occasion de porter un autre message, à l'image de La Maison de la Syrie, qui est active pour la cause syrienne et qui vient présenter le meilleur de la culture et des traditions de ce pays. Les gens sont curieux de mieux connaître ce dont on parle aux informations, mais dans un autre contexte et avec de véritables interlocuteurs. C'est un levier formidable pour favoriser le dialogue.
Pouvez-vous nous donner une idée sur ce qui attend les festivaliers ?
Orientalys est ancré à Montréal avec de nombreux partenaires dans les nombreuses communautés qui y participent. C'est important pour notre équipe que ces associations soient les actrices de leur animation dans leurs tentes et ce sont elles qui nous accompagnent et qui peuvent nous conseiller ou même présenter certains artistes sur nos scènes.
C'est notamment le cas pour les jeunes artistes, ou les artistes locaux qui peuvent profiter du festival comme d'un tremplin et gagner en expérience et en notoriété. Mais Orientalys, c'est aussi des artistes de renommée internationale qui viennent jouer comme le groupe allemand Äl Jawala et sa musique frénétique des Balkans, Delhi 2 Dublin qui vient de la côte ouest du Canada et qui propose de revisiter une fusion indienne à l'heure électronique, ou le trio montréalais Cordâme, qui vient présenter un spectacle avec de la danse, inspiré de la mythologie méditerranéenne. Ce seront au final plus de 200 artistes de plus de 25 nationalités différentes qui seront présents à Orientalys cette année avec de la musique, de la danse, du chant et de nombreuses surprises.
Quels sont les artistes algériens qui seront présents ?
L'Algérie sera présente comme chaque année depuis la création du festival avec une tente qui viendra présenter le pays avec des activités, des animations et de nombreux artistes qui ont joué sur nos scènes. Cette année encore, nous sommes heureux de consolider notre partenariat avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) qui sera très présente — l'AARC devrait porter un autre nom après sa prochaine fusion avec l'Office Riad El Feth, ndlr — notamment à travers la participation des deux groupes, Raïna Raï et El Dey, ainsi que de l'Espace Algérie de la Médina.
Nous accueillerons également une révélation montréalaise en l'espèce du groupe Nomad'Stones, emmené par son chanteur algérien Chakib, ainsi que de la chanson kabyle avec l'expérimenté Azzedine El Maghrabi au oud. Nous aurons aussi la chance de proposer des danses kabyles avec le groupe Sanaa Dance.


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