Sur les 21 daïras de la wilaya, seules sept disposent d'un hôpital avec une capacité globale de 1240 lits. L'unique hôpital en construction est celui des Ouadhias, dont la capacité est de 60 lits avec un taux d'avancement de 70%. Ceux de Maâtkas, Ouaguenoun, Mekla, Béni Douala, Aïn El Hammam et Bouzeguene sont gelés, «à cause de la crise économique». Bon nombre de ces structures de santé de proximité sont souvent délaissées par la tutelle. Les exemples ne manquent pas : la polyclinique de Souk El Tenine, dans la daïra de Maâtkas est toujours en chantier. Les travaux de réhabilitation ne sont pas achevés depuis deux ans. Le dispensaire de Souk El Khemis, dans la même daïra, érigé en polyclinique après des travaux de réhabilitation, ne fonctionne que de jour. Dans la daïra de Ouaguenoun, la polyclinique de Timizart ne dispose pas de capacités d'accueil au vu de son exiguïté et de sa vétusté, de plus, elle est dépourvue d'ambulance, signale-t-on. A Iferhounene, le projet de polyclinique a été lancé en 1976 et jusqu'à présent, seule la structure est achevée et les équipements commencent à être réceptionnés, assure-t-on. La polyclinique d'Iflissen est un ancien centre de santé totalement dégradé, sans service des urgences et le service de radiologie ne fonctionne pas «à cause des infiltrations d'eau», témoigne-t-on.