Ainsi, deux écoles de la daïra de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, n'ont pas été au rendez-vous de la reprise des cours, dimanche dernier. A l'école Allouche Amer, du village Tazrouts, dans la commune d'Ath Bouyoucef, les classes sont demeurées vides, suite à l'appel de l'association des parents d'élèves. Le problème des sanitaires figure en tête de la liste des insuffisances énumérées. En seconde position, les parents soulèvent le problème des infiltrations des eaux pluviales par la toiture endommagée par la dernière saison hivernale. L'APC, saisie de cette question, a «procédé au démantèlement du papier goudron détérioré, sans pour autant réparer les dégâts». L'association revendique également la construction d'une cantine digne de ce nom. A l'heure actuelle, «c'est une salle de classe qui a été aménagée en cantine», précise-t-on. Le dernier point soulevé par les protestataires concerne l'école principale Ben Sidi Ahmed, endommagée par les intempéries de 2012 et qui demeure dans un état lamentable, bien qu'un budget pour sa démolition et sa reconstruction soit débloqué.