«Le Snapap a déposé une plainte en 2015 au niveau du BIT (Bureau international du travail) pour voir si le nouveau code du travail algérien est conforme aux conventions internationales ratifiées par l'Algérie. C'est la raison pour laquelle nous ne voulons pas entamer une deuxième action», explique Naçera Rezlane, secrétaire générale du Snapap. Cette syndicaliste souligne que le BIT a répondu positivement à la plainte Du Snapap. Ainsi, «les experts du BIT ont analysé le nouveau code du travail et recommandé au gouvernement algérien de réviser certaines parties dans la mesure où ce code n'est pas conforme aux conventions ratifiées par l'Algérie», déclare Mme Rezlane. Notre interlocutrice affirme par la même que le gouvernement algérien est en train de réviser ce nouveau code du travail. «Il n'y a que la pression de l'extérieur qui puisse faire revenir le gouvernement sur sa décision», estime-t-elle.