A l'appel de six syndicats affiliés à l'UGTA, une journée de protestation a été observée, hier, par les travailleurs de la Fonction publique. Les secteurs d'activité les plus affectés par ce débrayage, selon des chiffres communiqués par l'Interprofessionnelle de la Fonction publique (IFP) sont les œuvres universitaires (98%), les collectivités locales (85%), la santé publique (75%), l'éducation (40%) et la formation professionnelle où 70% du personnel administratif aurait adhéré au mot d'ordre de grève. A travers cette action, l'IFP exige l'application immédiate de tous les statuts particuliers de la Fonction publique, la promulgation d'un régime indemnitaire digne, « à la hauteur de la perte du pouvoir d'achat », la reconsidération du statut particulier des corps communs, l'ouverture de postes budgétaires permanents ainsi que le maintien de la gestion des œuvres sociales par les travailleurs. Dans une déclaration rendue publique, l'IFP dénonce « le laxisme et le pourrissement de la situation à laquelle fait face le travailleur dans son quotidien professionnel et environnemental que certains cercles du pouvoir entretiennent sciemment ».