Déclaration n Les travailleurs de la Fonction publique, de la wilaya de Tizi Ouzou, observeront une journée de protestation mardi prochain. L'appel à la grève n'a pas été lancé cette fois-ci par l'intersyndicale autonome de la Fonction publique, mais plutôt par l'interprofessionnelle qui est une coordination des syndicats de la Fonction publique affiliée à l'UGTA. Celles-ci réunies le 17 de ce mois de février au siège de l'Union de wilaya ont décidé de monter conjointement au créneau pour demander l'amélioration des conditions socio-professionnelles des travailleurs. Dans une déclaration rendue publique jeudi, ladite interprofessionnelle, composée des syndicats des secteurs de la santé, de l'éducation, de la formation professionnelle, de la jeunesse et des sports, des collectivités locales, du rectorat et des œuvres universitaire, relève «la dégradation du niveau de vie des fonctionnaires caractérisé par la perte drastique du pouvoir d'achat, généré par une montée spectaculaire de l'inflation sur fond de corruption, scandales financiers à répétition et de désordre économique». Ladite coordination dénonce «le pourrissement de la situation à laquelle fait face le travailleur dans son quotidien professionnel et environnemental», situation «dramatique» à laquelle il faudra ajouter «la promotion des vacations de la honte qui est de 5h». L'UGTA lance donc un appel à l'ensemble des travailleurs de la Fonction publique pour observer une grève mardi prochain afin d'exiger, entre autres, l'application immédiate de tous les statuts particuliers de la Fonction publique, la promulgation d'un régime indemnitaire à la hauteur de la perte du pouvoir d'achat, l'abrogation immédiate de l'article 87 bis de la loi 90/11, L'ouverture de postes budgétaires permanents, la transparence dans les recrutements et la résorption des emplois précaires, la suppression des vacations de 5h Et la confirmation des contractuels. Les responsables du Fnpos fustigés n Dans son réquisitoire sur la situation qui prévaut au sein de la Fonction publique, l'interprofessionnelle (affiliée à L'UGTA) s'en prend aux responsables du Fonds national de péréquation des œuvres sociales. Elle souligne en effet qu'elle «regrette la gestion opaque du Fnpos en général, et au niveau de notre région en particulier, qui échappe à tout contrôle des cotisants, accentuant le doute sur le bien-fondé quant à l'existence de ce fonds et sa vocation initiale qui n'est autre que le logement social au profit des seuls travailleurs» et d'ajouter : «Plus grave, les responsables locaux, à la moralité douteuse, s'évertuent dans des pratiques népotiques en matière d'emploi»....