L'implantation d'un bloc LSP sur l'esplanade attenante à l'école Bouchelif Larbi, en plein cœur de la ville de Sidi Merouane, a soulevé une vague d'indignation et de protestations parmi les parents d'élèves et provoqué l'ire des citoyens. Véritable mémoire collective et symbole vivant de plusieurs générations, la plus ancienne école de la ville de Sidi Merouane, dont l'année d'ouverture remonte à 1902, est à la merci du « béton ». « L'exploitation irréfléchie de cet espace, le seul où nos enfants se regroupent habituellement, est une dérive très grave, sachant que nos potaches sont en danger de mort du fait de la route à grande circulation jouxtant l'établissement », ont tempêté des parents d'élèves. Selon des personnes au fait du dossier, le terrain censé accueillir ledit projet, qui relève des biens communaux a, pour rappel, été acquis par l'ex-agence foncière de Grarem Gouga. Contesté en gros et dans le détail, le projet, apprend-on de bonne source, a fait l'objet dernièrement d'un rejet de la part du conseil communal, qui vient de délibérer à cet effet. Du côté des parents d'élèves et de la population, c'est la levée de boucliers. Et pour cause, nous indique-t-on, une requête appelant au gel du lancement des travaux de construction a été adressée au P/APC, alors qu'une plainte a été introduite auprès de la gendarmerie nationale de Sidi Merouane.