école Bouchelif-Laârbi de Sidi Merouane à Mila Les écoliers chassés de leur esplanade Les enfants inscrits à la plus ancienne école primaire de la commune de Sidi Merouane ne pourront plus, sous peu, se rassembler sur l'esplanade de leur école ni jouir de la tranquillité à l'intérieur de leurs salles de cours. Pour cause, la placette aux portes dudit établissement est en passe d'être occupée par un immeuble que projette d'édifier l'agence foncière de Grarem. Ce promoteur public a déjà installé la clôture et, du coup, les écoliers se sont retrouvés à se réunir sur la voie carrossable ave tout ce que cela comporte comme risques pour eux. Cette situation, du reste inacceptable, n'a laissé personne indifférent, notamment l'association des parents d'élèves qui est montée au créneau en début de semaine. Conscients des dangers immédiats sur leur progéniture et des incidences à plus long terme sur les conditions de fréquentation de l'établissement, les parents ont notifié aux responsables municipaux leur ferme opposition au projet et déposé une plainte contre l'opérateur suscité. Les membres de la corporation des parents d'élèves appellent le promoteur à enlever la clôture illico presto et à délocaliser son projet qualifié de nuisible par les parents. “L'édification d'un immeuble aux portes de l'école portera plus de préjudice aux écoliers et à l'établissement qu'il n'en procurera d'avantages”, nous dira A.Benayèche, président de l'association des parents d'élèves. K. Bouabdellah Prise en charge de la toxicomanie Débat au CHU de Constantine L'unité d'aide psychologique du CHUC et l'association des psychologues de la wilaya de Constantine organisent, ce matin, une conférence-débat sur la prise en charge du toxicomane. La rencontre se déroulera à la salle des actes Rezik Kacem du centre hospitalo-universitaire de Constantine et sera animée par le professeur M. Chelbi. La toxicomanie préoccupe les universitaires constantinois devant l'ampleur prise par le phénomène ces derniers temps. Le toxicomane n'est plus ce délinquant en mal d'insertion dans la cité mais il est issu de tous les milieux sociaux et la toxicomanie n'est plus ce “vice” qui ne peut toucher que l'autre. On est devant une véritable catastrophe sociale, humaine, économique et sécuritaire qui est en train de bouleverser ce qui reste du tissu social algérien. Mourad K. Constantine 5 ans de prison contre 3 trafiquants d'armes Une affaire de trafic d'armes a été traitée, avant-hier, par le pôle judiciaire spécialisé de Constantine et où 3 individus accusés d'association de malfaiteurs, trafic et port d'armes prohibées, ont écopé de 5 ans de prison ferme. Un quatrième mis en cause a, quant à lui, été relaxé. L'affaire remonte à 2008. Une enquête a été déclenchée par les éléments de la Gendarmerie nationale de la commune d'Aïn Azel, à Sétif, suite à l'interpellation d'un certain C. Zedam. Ce dernier était à bord d'un véhicule transportant une des armes et des munitions. Il ne tardera pas à révéler les noms de ses complices à savoir, B. Mourad et Z. Ibrahim. Durant la perquisition aux domiciles des deux prévenus, les gendarmes découvriront une importante quantité de munitions et deux fusils de chasse. Lors du procès, les quatre mis en cause ont nié les charges retenues contre eux. Lynda N.