Le projet immobilier envisagé par l'agence foncière de Gragem sur l'esplanade de l'école Bouchelif-Larbi, à Sidi Merouane, provoque déjà une large controverse au sein de la population locale. L'association des parents d'élèves de ladite école affiche son niet catégorique à l'égard du projet qui, selon les supputations de son président, pourrait avoir d'irréparables incidences sur l'établissement scolaire en question. “Nous allons recourir à tous les moyens légaux pour empêcher la réalisation de ce projet et préserver la quiétude et la sécurité des potaches”, nous dit T. Benayache, président de l'association des parents d'élèves. Sur une note concordante, un adjoint municipal révèle, pour sa part, que l'APC est prête à contribuer à tous les efforts visant à préserver la vocation actuelle de la placette. Et d'ajouter : “Nous somme prêts à la viabiliser et à la clôturer, dans le cadre des programmes alloués aux travaux de réparation des écoles de la localité.” Considérée de tout temps comme un prolongement naturel de la cour d'école, la placette en question a toujours été un espace voué aux regroupements des écoliers avant les heures de classe, et leur aire de prédilection pour les activités ludiques. Aussi, estime le chef d'établissement, il conviendrait de l'aménager en terrain de sport au profit des élèves, qui n'ont pas où se dégourdir les jambes, plutôt que de la meubler d'un bâtiment qui, s'il résout un problème pour les uns, pourrait bien en créer une multitude pour d'autres. K. Bouabdellah