Plusieurs dizaines d'habitants de la cité Ahcène Douas et des quartiers limitrophes viennent de ruer dans les brancards en s'opposant fermement à l'implantation d'un projet LSP de 48 unités au niveau d'un terrain vague, sis entre l'école primaire Amar Boulaâtrous et une mosquée à l'intérieur du tissu urbain, dans la commune de Grarem Gouga. Les pourfendeurs dudit projet, dont le nombre dépasse les 70, interpellent, par le biais d'une pétition qui sonne comme une mise en garde, le premier magistrat de la wilaya sur « la densification tous azimuts des projets LSP à l'intérieur des rares poches résiduelles de la cité ». Dans la correspondance, l'on peut lire : « L'implantation massive de projets LSP au niveau des rares espaces disponibles et la réalisation échevelée de programmes d'habitat en tous genres ont eu pour conséquence néfaste de priver injustement nos enfants de sites censés être des aires de jeu et des espaces verts ». Certaines sources très au fait de ce dossier s'interrogent sur l'incongruité qui aura consisté à « détourner » cette parcelle litigieuse au profit de la construction de logements participatifs, alors qu'elle serait initialement destinée à accueillir un terrain mateco, sinon à servir à l'extension de l'école qui lui est attenante et qui pâtit de la surcharge des classes. Les mêmes sources sont allées jusqu'à laisser entendre que le POS n° 1 (nord-est de la ville) aurait été « remanié » à l'insu de l'APC et des services techniques compétents pour donner bonne consistance au projet des 48 LSP, sachant que toute modification en la matière doit suivre la voie réglementaire, à savoir discussions avec les citoyens, séances publiques et présence des représentants de l'APC et de la daïra.