Lancée en 2016, l'opération est couverte par des subsides imputés sur les programmes sectoriels de développement, nous informe un responsable de la direction de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction, l'instance en charge du management de ce projet. «Nous avons engagé une provision budgétaire de 45 millions de dinars pour financer tous les travaux retenus, entre autres l'adduction d'eau potable, le revêtement de la voirie, l'éclairage public, ainsi que divers aménagements», nous confie notre source. Il est à rappeler que sur la vingtaine d'investisseurs qui ont pris possession de parcelles de terrain au niveau de cette ZAC, seulement une poignée d'entre eux ont donné un contenu concret à leur activité. «Nos espoirs sont suspendus à cette opération d'aménagement et de réhabilitation, laquelle aurait pu être engagée il y a longtemps. Il va de soi qu'aucun investissement pérenne ne peut être déployé sur un site en friche et n'offrant même pas les commodités de base», déclare un opérateur de Seddouk, attributaire d'un lot de terrain à Mizeb. Pour peu qu'il soit pleinement exploité, le futur pôle d'activité qu'est cette ZAC de Mizeb peut contribuer à l'essor économique de la région. Ceci, à l'heure où la collectivité locale est appelée à mettre à profit la moindre niche fiscale, à même d'aider à son autofinancement.