Les habitants de la commune de Bir El Djir ne sont pas prêts de sitôt de voir leur quotidien amélioré puisque aucun projet n'est inscrit sur les tablettes de la mairie, si ce n'est la préparation de fiches techniques résumant les différents problèmes rencontrés et leur transmission au niveau de la tutelle. Pour le premier responsable de l'APC, l'absence de moyens financiers est le principal frein au développement local, et ce ne sont pas les vingt milliards de centimes alloués annuellement, dont 95% sont versés au budget de fonctionnement, qui y changeront grand chose. Hormis la réfection de la principale conduite d'AEP reliant le réservoir de Emir Abdelkader à Belgaïd, sur quelque sept kilomètres, dont les travaux ont débuté il y a un mois, la solution à tous les autres problèmes liés à l'assainissement et à la voirie, entre autres, restent tributaires de la volonté financière de la tutelle. Des points noirs qui sont communs à tous les lotissements que compte le territoire communal qu'ils s'appellent Pépinière, El Moustaqbel, Sidi El Bachir, avec un réseau AEP vétuste et inutilisable, ainsi que des pistes impraticables. Reste qu'après une décennie, les habitants de la commune de Bir el Djir continuent de faire les frais d'une mauvaise réputation qui colle à leur APC.