Le constat établi est tel que ces routes nécessitent une intervention rapide pour leur réhabilitation. Dans la longue liste de ces voies, on peut citer le CW40, reliant la RN43 aux communes de Settara et de Sidi Marouf, sur plusieurs kilomètres. Le traitement des glissements est un projet retenu, mais qui tarde à voir le jour, tout comme, d'ailleurs la réhabilitation du même tronçon. Un retard qui risque d'accentuer l'isolement de plusieurs localités. Entre Sidi Marouf et Ouled Rabah, c'est encore le même phénomène à cause des affaissements apparus sur le CW41. Entamé, l'aménagement de cette voie n'a pu aller à son terme en raison des restrictions budgétaires imposées par les pouvoirs publics. Autant dire que cette voie est d'une grande importance pour le désenclavement de plusieurs contrées de part et d'autre de son parcours qui prend fin à Ouled Askeur. Le CW135, reliant cette dernière commune à Chehna, n'est pas mieux loti. Entre Ouled Askeur, Bouraoui Belhadef et El Ancer, c'est le CW135 B qui se dégrade depuis plusieurs années. Le traitement des glissements est un éternel projet qui concerne pratiquement toutes ces voies, rendues impraticables par tant de phénomènes, dont les intempéries et le surpoids des camions de gros tonnage qui les empruntent. A Ouled Yahia, c'est également le même constat pour le CW20 reliant la RN43 au chef-lieu de cette commune et à plusieurs autres mechtas de la région. Plus à l'ouest, ce sont des tronçons entiers des CW137 et 137B qui posent problème pour la population, en dépit des opérations de réhabilitation réalisées. Plusieurs parties de ces routes sont encore impraticables, notamment entre Ziama Mansouriah et Erraguene.