La décision de récupération par l'Algérie de son précédent quota pour le hadj est intervenue à l'issue de la rencontre, jeudi en Arabie Saoudite, entre le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, et son homologue saoudien, Mohamed Salah Ben Tahar Benten, a précisé la même source. Le quota de l'Algérie avait été réduit à 28 800 hadjis au cours des dernières années en raison des travaux d'extension au niveau de la Grande mosquée de La Mecque. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs effectue une visite en Arabie Saoudite à la tête d'une importante délégation dans le cadre de la préparation du hadj. D'habitude, le quota de hadj est délivré en fonction de la population de chaque pays. Il est l'équivalent de 10% de la population du pays. En principe, l'Algérie devrait avoir 40 000 hadjis cette année. Mais les travaux qui se poursuivent toujours au niveau de la Grande mosquée de La Mecque empêchent d'aller vers ce nombre. Pour éviter des problèmes d'organisation, le ministère des Affaires Religieuses a instauré, cette année, une préinscription électronique pour les citoyens désireux d'accomplir ce rite. D'autres dispositions organisationnelles, visant à éviter les incidents qui surviennent chaque année, sont également prises par le département de Mohamed Aïssa. Il s'agit notamment de réduire le nombre d'agences de voyages accréditées et de réserver de meilleures installations pour les pèlerins algériens.