29 points sont inscrits à l'ordre du jour de cette réunion qui durera une journée pour les délégués et deux pour les membres sortants du comité exécutif. Les deux points les plus importants de l'ordre du jour sont, sans conteste, l'élection du président de la CAF pour l'exercice 2017-2021 (point 23) ainsi que l'élection des membres du comité exécutif de la CAF pour l'exercice 2017-2021 (point 24). Pour le point 23 inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée, ils sont deux candidats à postuler au poste de président de la CAF. Issa Hayatou, président sortant, et le Malgache Ahmad Ahmad visent le poste de président. C'est la première fois depuis 1988, date de l'élection du Camerounais Issa Hayatou au poste de président de la CAF qu'un candidat vient le défier. Ahmad Ahmad, fort du soutien de le Cosafa (Council of Southern Africa Football Associations, Conseil des associations de football en Afrique australe) et de l'appui du richissime Phillip Chyangwa, un ami et proche du président Robert Mugabe (Zimbabwe), compte bien perturber les calculs de Issa Hayatou. Certaines sources indiquent que le président de la FIFA, Gianni Infantino, ne serait pas étranger à la candidature du Malgache. Le vieux président de la CAF prend au sérieux son cadet et compte les voix qui lui sont acquises. Le second enjeu de la 39e assemblée générale est le renouvellement des sièges au niveau du comité exécutif de la CAF. Pour la Zone Nord, il y a 3 candidats pour 2 postes. Mohamed Raouraoua (Algérie), Fouzi Lekjaa (Maroc) et Anwar El Tashani se disputeront les 2 places en jeu. Sauf grosse surprise, l'Algérien et le Marocain passeront. Duel pro-Hayatou contre partisans de Phillip Chyangwa La zone centrale a présenté un candidat. Adoum Djibril (Tchad) qui sera reconduit. Ces deux zones n'intéressent pas beaucoup Phillip Chiyangwa et le Cosafa qui les savent acquises à Issa Hayatou. Par contre pour les autres zones, le riche homme d'affaires du Zimbabwe a misé sur au moins un candidat dans chaque zone pour contrer les pro-Issa Hayatou. Pour la zone ouest, les adversaires du Camerounais ont encouragé Hassan Musa Bility (Liberia) à se présenter contre Amadou Diakité (Mali), un des plus fidèles sergents de Issa Hayatou. Pour la zone Ouest B, Anjorin Moucharafou (Benin) en découdra avec Amaju Melvin Pinnick (Nigeria) qui a ouvertement clamé son refus de voir Issa Hayatou briguer un 8e mandat. Pour la zone Centre-Est, les amis de Phillip Chyangwa ont mis le paquet pour que Moses Magogo (Ouganda) passe avec Magdi Shams El Din (Soudan). Le point 25 de l'ordre du jour de l'assemblée d'Addis-Abeba revêt lui aussi un caractère particulier puisqu'il concerne l'élection des membres africains au conseil de la FIFA pour la période 2017-2021. Pour la catégorie arabophone, lusophone et hispanophone, ils sont 2 candidats pour un poste : l'Egyptien Hani Abo Rida et le Tunisien Tarek Bouchamaoui. Le second est donné largement favori. Pour la catégorie francophone, ils sont 2 candidats pour un poste : Augustin Sidy Diallo (Côte d'Ivoire) et Omari Constant Selemani (RD Congo). Catégorie anglophone, Kalusha Bwalya (Zambie), Kwesi Nyantakyi (Ghana) et Leodegard Tenga (Tanzanie) s'affronteront pour une place. Pour la catégorie ouverte, décidée par la CAF, ils sont 4 pour 3 places dont au moins une doit revenir à une femme. Les jeux semblent déjà faits. Almamy Kabele (Guinée), Danny Jordan (Afrique du Sud) et Lydia Nsekera (Burundi) sont tous désignés pour faire partie du conseil de la FIFA. Chabur Goc (Soudan du Sud) restera sur la carreau. La commission d'éligibilité désignée par la FIFA pour enquêter sur tous les candidats aurait rendu un rapport défavorable à la candidature de Chabur Goc.Y