Notons que ces désagréments proviennent en grande partie de l'exiguïté de leur nouveau lieu de travail et à cause d'un environnement stressant, et ce, depuis leur transfert des anciens locaux de la recette des impôts, devenus trop vétustes et menaçant de s'écrouler d'un jour à l'autre, vers la bibliothèque communale, pas du tout fonctionnelle. Située au cœur du souk «Dubaï», la «nouvelle structure» ne dispose que de trois minuscules bureaux où sont entassés 25 agents, le mobilier, des quantités de dossiers et un important lot d'archives. Les fonctionnaires sont donc obligés de faire face à une multitude de problèmes qui ne leur permettent pas d'assurer leur mission et de répondre aux attentes des citoyens d'une région en pleine mutation socio-économique. «L'accueil des citoyens se fait dans la cour de la bibliothèque», affirment certains agents submergés par une très forte affluence. Pour alerter les responsables sur cette situation, un sit-in a été observé dernièrement par les agents. L'on apprend que la tutelle est à la recherche d'autres locaux pour offrir à son personnel de meilleures conditions de travail et améliorer la conservation des précieuses archives. En attendant, le personnel broie du noir.