A Quahouet Chergui, dans la commune de Bordj El Bahri, les vendeurs de vêtements envahissent les moindres espaces. Les étals de ces marchands informels occupent non seulement les trottoirs, mais débordent sur la chaussée, gênant la circulation routière qui devient congestionnée. Les commerçants commencent par installer leurs étals aux premières heures de la matinée et ne les désinstallent qu'en fin de soirée. Les clients affluent par milliers dans cet endroit qui n'est autre qu'une artère bordée de trottoirs. Les automobilistes qui viennent de la cité Cosider, ou encore du quartier dit «La terre familiale», peinent à se frayer un chemin parmi les étals de produits exposés sur l'espace réservé aux piétons. Ces derniers trouvent des diffultés à emprunter le trottoir. Les éventaires à fripe occupent tout l'espace réservé aux passants, si bien que ces derniers débordent sur la chaussée. Transformer un bout de trottoir en un marché pour les effets vestimentaires est une entreprise qui n'est guère appropriée. «Où sont les responsables locaux qui ont permis cette anarchie. En tout cas, ce marché installé à travers les ruelles de la cité est une preuve qui confirme l'incapacité des autorités locales à organiser l'espace urbain», confie un habitant de la localité.