Les jeunes harragas ont pris la mer, en début décembre dernier à Annaba, à destination de l'Italie. Ils auraient été interceptés par les gardes-côtes tunisiens, selon des informations recueillis par leurs familles. « Nous demandons à l'ambassadeur d'Algérie à Tunis Abdelakder Hadjar de retrouver nos jeunes et de nous confirmer s'ils sont réellement détenus dans une prison tunisienne », a indiqué Djefafena Chaker, frère de l'un des harrags disparus, dans une déclaration à Elwatan.com. « Certains disent qu'ils sont détenus à la prison de Mornaguia à Tunis mais les services du consulat n'ont pas confirmé cette information », a-t-il ajouté.
Les inquiétudes des familles ont été accentuées par des informations qui circulent à Ain Beida et selon lesquelles « les harragas sont accusés de terrorisme ». 5 autres harragas, originaires de Annaba, seraient détenus dans la même prison, selon des sources locales.
Face aux silence des autorités concernées, les familles et les amis des harragas de Ain Beida n'ont pas d'autre choix que d'exprimer leurs craintes dans la rue.
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