Dans leur communiqué, les protestataires issus du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) et le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) ont dénoncé «la situation catastrophique qui prévaut au sein de l'EPH et la fermeture des voies de dialogue avec l'administration qui a été destinataire d'une requête datant du 9 du mois en cours, mais n'a pas daigné répondre aux doléances des protestataires». Les syndicalistes relèvent aussi plusieurs cas «d'agression verbale et physique à l'encontre du personnel des urgences, notamment le personnel féminin». Une situation qui a engendré, selon le même communiqué, une véritable hémorragie au sein du service des urgences qui a vu la démission de 13 médecins généralistes et des répercussions négatives sur la prise en charge des malades. Ne s'arrêtant pas à ce point, les syndicalistes accusent aussi l'administration de l'EPH «d'acharnement contre la secrétaire générale de la section syndicale du Snmgsp». D'autres problèmes ayant trait au fonctionnement de l'EPH Mohamed Boudiaf ont été aussi évoqués par les protestataires. Entre autres, la pénurie des médicaments d'urgence, le manque de matériel et l'hygiène faisant défaut. Toutes nos tentatives pour joindre le directeur de l'EPH de Bouira pour répondre aux différentes accusations des syndicalistes ont été vaines.