« A quoi sert d'acquérir un matériel ou des équipements médicaux qui ne seront pas mis en service pour répondre aux besoins des malades ? » Telle est la question que se posent de nombreux citoyens et certains praticiens de la région et à laquelle le ministère de tutelle n'a pas encore livré de réponse. Certains établissements, tels que les polycliniques de Benchoud, Ouled Aïssa, Naciria, Issers, Bordj Menaïel, ont été dotées ces deux dernières années d'appareils de radiologie et d'autres de laboratoires, mais qui ne sont toujours pas mis en service. La raison invoquée : « Manque de techniciens et de personnel spécialisés dans le maniement de ces appareils. » Une raison qui ne convainc pas grand monde, notamment les médecins qui parlent d'ores et déjà de mauvaise gestion des fonds destinés à améliorer les soins à des fins personnelles.