Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia a reçu, hier, au siège du ministère de la Défense nationale à Alger le président du Comité militaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), l'amiral Giampaolo Di Paola. Les entretiens entre les deux parties ont porté sur des questions d'intérêt commun ayant trait à la coopération militaire entre l'Algérie et l'OTAN dans le cadre du Dialogue méditerranéen. L'amiral Giampaolo Di Paola a été reçu auparavant par le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), au siège de l'état-major de l'ANP. Le responsable de l'OTAN a entamé, samedi, une visite officielle de trois jours en Algérie. Al'issue de son entrevue avec le ministre algérien des Affaires étrangères, le responsable de l'OTAN a souligné : « Nous avons partagé cette nécessité de travailler ensemble, car aujourd'hui on ne peut faire face seuls aux défis que connaît le monde. » Et à Mourad Medelci de préciser : « En tant que partenaire de l'OTAN, nous entretenons un dialogue permanent avec cette organisation. Nous travaillons toujours pour renforcer nos relations avec les autres pays, ceux du voisinage en premier lieu, pour assurer la paix, la justice et le développement à tous. » Au titre des échanges entre l'Algérie et l'OTAN, il est à rappeler qu'une force maritime intégrée de l'OTAN, le Standing Nato Mines Conter Mesures Group 2 (SNMCMG2), a effectué du 9 au 11 février une escale à Alger qui avait pour but d'« accroître l'amitié et la compréhension entre l'OTAN et l'Algérie ». Les pays membres du Dialogue méditerranéen de l'OTAN sont, rappelle-t-on, l'Algérie, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Ce dialogue a été lancé en 1994 avec pour objectif de contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales, d'instaurer une meilleure compréhension mutuelle et de dissiper tout malentendu concernant l'OTAN. Ce dialogue, rejoint par l'Algérie en 2000, a été renforcé au sommet de Prague de l'OTAN de 2002 pour se fixer un cadre plus large et plus ambitieux en matière de stabilité et de sécurité régionales.