A cet effet, un programme riche et varié a été mis en place par l'organisatrice du festival, en l'occurrence l'association culturelle Tanekra, qui a été créée en 2010. Les festivités ont été entamées jeudi dernier, à 10h, avec un défilé en tenue traditionnelle à partir de la mosquée d'Akbou vers la place de la mairie, accompagné d'une parade des Scouts musulmans. Vers midi, les stands ont été ouverts au public venu en nombre comme à l'accoutumée. Les visiteurs, sillonnant les chapiteaux, ont découvert les différents usages de la figue de Barbarie, ses bienfaits pour la santé, sa place et son rôle dans l'écosystème, ainsi que les méthodes d'entretien de la plante ont été exposés. Et ce, avant l'organisation d'une séance de dégustation sur place. Durant ces deux jours, les visiteurs ont pu constater que «le retour aux activités de la terre est indispensable pour l'économie locale. Il faut encourager ce genre d'initiatives afin de préserver notre patrimoine nutritif», dit un visiteur. Par ailleurs, la place d'Akbou a été le théâtre d'une cohabitation entre les déchets qui envahissent la ville depuis des mois et ce climat festif. «Il a fallu deux mois de volontariat et de mobilisation citoyenne pour débarrasser l'ancien village des ordures avant de recevoir cette activité», a déclaré le président de l'association Redouane Tighilt, qui regrette «le manque d'enthousiasme de la part des autorités locales et les industriels à accompagner ce genre de manifestations sur le plan logistique».