Une mission préparatoire a été dépêchée aux Lieux Saints de l'Islam pour régler le problème de la programmation des vols pour le prochain hadj. La ligne Alger-Pékin a inauguré la formule de l'équipage renforcé. Abdelwahid Bouabdellah, PDG de la compagnie Air Algérie, a annoncé hier à Alger : « Avec l'achat de nouveaux avions, nous serons plus à l'aise. Nous avons déjà recruté 200 pilotes et nous allons en recruter une cinquantaine cette année. » Il a confirmé que la compagnie a d'excellentes relations avec ATR, avec lequel il a signé un contrat pour l'achat de 4 appareils pour renforcer l'homogénéité de la flotte dédiée au réseau intérieur et à quelques destinations proches, telles que Palma. Il a ajouté que les lignes intérieures « sont compensées » par l'Etat et qu'un plan d'investissement pour l'acquisition d'avions de 20 places est à l'étude pour le désenclavement des zones éloignées et le développement du tourisme. lntervenant lors du forum d'El Bilad, il dira que la majorité des entreprises algériennes financent le tourisme étranger par le biais des fonds sociaux. Les travailleurs passent leurs vacances sous d'autres cieux par manque d'infrastructures d'accueil en Algérie. Hammouche Belkacemi, PDG de l'Onat, a profité de cette occasion soulignant : « Pour le hadj et la Coupe du monde, les pouvoirs publics ont décidé de confier ces missions à deux opérateurs publics (Onat et Touring Club), parce qu'il s'agit essentiellement d'opérations qui nécessitent des transferts et des virements de fonds à partir de l'Algérie. » Ils ont budgétisé les coûts en encadrant les activités des voyagistes qui voudraient rentrer dans ce cadre. En fait, le gouvernement a exprimé sa volonté d'aider les agences qui génèrent des profits pour le pays, notamment ceux qui font du tourisme réceptif. Il faut absolument trouver un équilibre entre un tourisme émetteur et un tourisme réceptif, tel est l'objectif à atteindre. En dépit de l'augmentation des entrées touristiques ces dernières années, le montant des devises dépensées par les nationaux à l'étranger reste supérieur à celui des devises générées par les entrées des non-résidents. Trois packages ont été retenus pour la Coupe du monde en Afrique du Sud : un package de base à 275 000 DA, l'amélioré avec 374 000 DA et prestige avec 416 000 DA. Selon M. Bouabdellah, 2000 places sont assurées avec un prix de 60 000 DA (20 à 30% du coût réel). La différence sera prise en charge par l'Etat et certains sponsors.