Guelma : Le journaliste d'El Watan interpellé par la police Notre correspondant d'El Watan à Guelma, a été malmené par les éléments de la police, alors qu'il était en mission, mardi dernier, pour le compte du journal. Notre journaliste était en charge de couvrir une opération de démolition des extensions illégales, en dur, de locaux commerciaux situés sur le boulevard Mohamed Salem (ex-Volontariat) de la ville de Guelma. Jusque-là, la réglementation est appliquée à la lettre, mais dans un excès de zèle, voire un abus de pouvoir, des policiers, supposés veiller sur le bon déroulement de l'opération, ont interpellé le journaliste pour l'embarquer, manu militari, au siège de la sûreté de wilaya, sous prétexte qu'il a osé prendre quelques photos de ladite opération. Bien qu'ayant décliné son identité et sa fonction de journaliste, ainsi que l'organe de presse dans lequel il travaille, les policiers qui l'ont empoigné n'ont pas hésité à lui arracher de sa poche intérieure, son appareil photo. Ce n'est qu'en présence du chef de la police judiciaire, que «l'objet du délit» lui est rendu, mais sans excuses. Constituant un précédent grave et injustifié la rédaction d'El Watan dénonce un tel agissement qui fait entrave au travail de journaliste et s'inscrit en porte-à-faux avec les lois de la République qui garantissent la liberté de la presse. R. C. Oum El Bouaghi : Premier grand rendez-vous littéraire La maison de la culture du chef-lieu, Nouar Boubakeur, a abrité, mardi et hier, le premier grand rendez-vous littéraire auquel ont participé des gens de culture du Yémen et de l'Irak, en plus des poètes et amoureux des belles lettres venant des wilayas du pays. Un tel rendez-vous devait de se tenir au moment où l'on assiste à un recul effrayant en matière d'art et de lecture. C'est surtout la lecture qui semble désertée par les jeunes d'aujourd'hui, lesquels préfèrent les nouveaux moyens de communication, tels le web, le téléphone portable et le smartphone. Ces derniers sont loin de promouvoir la véritable culture, celle en tous les cas qui façonne les idées et sert à la production littéraire. Ainsi, durant deux journées, le public de la wilaya d'Oum El Bouaghi a assisté à des communications données par les invités, tels Aziz Srihi, du Yémen, des docteurs Laghrib, Boukhal, A. Larbi, Nedjoua Menouar et Samia Ghechir. Tous ont développé des thèmes sur le produit littéraire et les voies et moyens de promouvoir la chose culturelle et son épanouissement pour et avec les jeunes. En parallèle, de jeunes poètes venant de diverses régions du pays ont animé des récitals au profit du public. En somme, il s'agit d'amener les hommes de lettres et des bibliothécaires de la wilaya à prendre en charge les jeunes talents qui vivent dans un isolement total, loin des feux de la rampe. Beaucoup n'écrivent que pour eux-mêmes, ne sachant où et par quel moyen faire valoir leurs dons. Les bibliothèques, véritables sanctuaires culturels, doivent s'amarrer au train du modernisme pour encourager la lecture et l'écriture au sein de la frange de la nouvelle génération. L'école, elle aussi, comme institution chargée de l'instruction et de l'éducation, a un rôle à jouer pour développer toutes les formes d'art, comme elle l'a fait dans le passé. L. Baâziz
Khenchela : Le wali proteste Lors d'une visite d'inspection effectuée hier, le wali a protesté en refusant de quitter la cité des 1343 Logements (AADL 2), située à la sortie nord de la ville de Khenchela, avant que le problème d'accès à l'eau potable ne soit définitivement résolu dans cette nouvelle cité. Une situation qui empoisonne la vie des locataires depuis des mois. C'est une vive colère que le chef de l'exécutif, Kamel Nouicer, a exprimée à l'encontre des responsables locaux de l'agence AADL, qui n'ont pas pris ses instructions au sérieux. Des instructions qui ont été données au cours de plusieurs réunions précédentes, en ce qui concerne l'élimination des points noirs recensés dans ce nouveau quartier, dont la prise en charge du réseau de l'eau potable. Ce dernier connaît fréquemment des éclatements dans ses canalisations, ce qui a obligé l'équipe technique de l'AADL, à procéder à la fermeture de la vanne principale, privant ainsi toute la cité d'alimentation en eau. L'AADL, en sa qualité de propriétaire des lieux, et l'entreprise Kechroud, chargée des travaux de pose de tuyaux de canalisation, se rejettent la responsabilité dans ce problème. Lequel n'est autre que le résultat du manque de coordination entre ces deux parties. Devant cet état de fait, le wali n'a pas tardé à réagir en refusant de quitter les lieux «jusqu'à ce que ce quartier soit alimenté en eau potable», mettant ainsi ses vis-à-vis dans l'embarras. Mohamed Taïbi