La 1ère a eu lieu, selon les termes du communiqué, en fin de semaine, lorsque des éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Guerrara, en faction sur un barrage inopiné, ont arrêtés pour un contrôle de routine un véhicule, dont la marque n'a pas été précisée, à son bord le chauffeur (33 ans) et son passager (22 ans). Après vérification et fouille du véhicule, les policiers ont découvert, dans le coffre arrière et sur les sièges arrière, un important lot de produits pyrotechniques destinés à la vente sur le marché local, composé de pas moins de 155 000 pétards de forte intensité dénommés Zinedine Zidane et de très gros pétards, très dangereux, dits Romane Candla. La 2ème affaire concerne la saisie de pas moins de 12 168 pétards de type Zineddine Zidane et Signal. Cette importante marchandise prohibée a été saisie lors d'un contrôle inopiné effectué par la même équipe de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Guerrara, d'un véhicule utilitaire conduit par un jeune de 27 ans accompagné d'un autre de 28 ans. Conduits au siège de la sûreté de daïra de Guerrara pour interrogatoire, les quatre individus ont avoué avoir acquis cette importante marchandise d'une wilaya limitrophe et la destinait, en ces journées précédant la célébration la célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif, pour la revente à Ghardaïa avec une importante marge bénéficiaire. Présenté tous les quatre devant le procureur de la république près le tribunal de Ghardaïa, il a ont été placé sous mandat de dépôt et incarcéré à prison de Châabet Ennichène. Les deux véhicules et la marchandise saisis ont été remis aux services des douanes de Ghardaïa. Faisant leur apparition en grande quantité à chaque veille de célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif, ces produits dangereux, dont la qualité est plus que douteuse, sont bien souvent source et cause de nombreux accidents, dont certains mortels et d'autres de brûlures à divers degrés de gravité et même d'amputations. Il convient, par ailleurs, de rappeler qu'en vertu du décret 63-291 du 2 Août 1963 relatif à l'interdiction de la fabrication, de la vente des pétards et produits pyrotechniques ainsi que leur jet sur la voie publique (soit juste une année après l'indépendance du pays), la législation algérienne prévoit des sanctions contre les auteurs de commercialisation et même de l'utilisation de produits pyrotechniques. « Il suffit de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur pour faire passer l'envie à toute personne tentée par le gain facile et le risque de mettre en danger la vie d'autrui » me rappelle sagement un voisin qui « ne comprend pas la passivité des services de sécurité et le laxisme de la justice devant les responsables de ces actes », s'interrogeant, à bon escient, « sur la provenance de ces énormes quantités introduites dans le pays et mises sur le marché, pratiquement au vu et au su des autorités, chaque année .»