En effet, selon des sources médicales, l'ex-défenseur du Club Africain (Tunisie) souffrirait d'une déchirure aux muscles adducteurs de 2,2 mm avec présence d'un hématome, ce qui implique une période de repos sportif minimum de 3 mois, sans compter l'inévitable phase de rééducation. Pour le joueur, de même que pour le manager général, Tarek Arama, cette blessure est due à la reprise des entraînements après une longue période d'inactivité, autrement dit il se serait blessé lors de l'unique séance qu'il avait effectuée à Constantine, ce qui reste difficile à prouver, d'autant plus qu'il avait signé son contrat de 30 mois avant même de passer la visite médicale d'usage ! De son côté, l'entraîneur Abdelkader Amrani s'est montré intransigeant avec les dirigeants en exigeant pas moins que la résiliation du contrat du joueur. Pour lui, la blessure de Belkhiter remonte déjà à quelque temps, et son cas relève davantage de l'éthique que du physique, dans le sens où il a sciemment dissimulé son état de santé à son nouvel employeur. Sur un plan sportif, le coach a fait savoir qu'il avait besoin de joueurs opérationnels tout de suite afin de gérer idéalement une phase retour qui s'annonce difficile, ce qui conforte sa décision. Enfin, dans les rangs des supporters, si beaucoup sont pour la libération de Belkhiter, certains avancent que le joueur reste l'un des meilleurs arrières latéraux du championnat, et que même s'il rate la phase retour, l'équipe pourra en tirer profit les prochaines années. Alors, Belkhiter, trois petits tours (de piste) et puis s'en va ? Les prochains jours nous le diront.