– Commune de Bordj El Kiffan : Des feux tricolores en panne A partir de Qahouet Chergui, dans la commune de Bordj El Kiffan, jusqu'au lieudit la SNTR, qui se trouve sur la RN24, nombre de feux tricolores récemment installés ont été arrachés. D'après des usagers de la route, ces installations ont été déracinées suite à des collisions, sauf qu'elles n'ont pas été remplacées. Ces équipements sont d'une importance capitale dans la régulation de la circulation routière, qui connaît une densité sans pareille dans les localités de l'est de la capitale. «Ces feux tricolores doivent être réparés, d'autant plus qu'ils sont destinés pour les piétons qui, en quittant les stations du tramway traversent la chaussée de bout en bout. Ils sont donc plus que nécessaires», confie un usager. Signalons que cet important axe routier a été dédoublé. Cependant, ces travaux n'ont pas permis de fluidifier la circulation routière, qui connaît une importante congestion. «La route nationale a été élargie, mais cela n'a pas suffi pour régler le problème des embouteillages. Pour désengorger cette partie de la capitale, il est impératif d'encourager les transports en commun, et pourquoi pas, le transport maritime», suggère-t-il. – Cité El Fidha (Bourouba) : Absence de moyens et d'équipements Les habitants de la cité El Fidha, dans la commune de Bourouba, déplorent le manque d'équipements publics dans leur quartier. D'après les habitants, l'éclairage public est inexistant dans les venelles de leur cité, particulièrement dans les artères et ruelles secondaires. Quant à l'état des routes, ces dernières sont impraticables et ponctuées de dos-d'âne. Les résidents déplorent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeu pour leurs enfants. «Notre cité est située sur un flanc de montagne abrupt et escarpé. Il n'y a pas de place pour les aires de jeu ou les stades de proximité», confient des habitants. Outre ces problèmes, la cité manque de toutes les commodités devant offrir aux habitants un cadre de vie décent. L'insalubrité qui règne dans les venelles du quartier renseigne sur le travail du service de la voirie de l'APC qui est aléatoire. «Notre cité est devenue au fil des années très sale», déplorent des habitants de la cité, qui lancent un appel à la direction des responsables locaux pour qu'ils prennent en charge leurs doléances.