Le coach du Fello Star n'est pas un novice dans le monde de la touche. Il a déjà fait ses preuves en drivant le Hafia de Conakry, en conduisant la formation de l'AS Kaloum de Guinée en finale de la coupe de la CAF et l'équipe nationale cadette de Guinée en finale de la CAN en 2001. Alors ce voyage jusqu'à Tizi Ouzou ? Il a été pénible et long. Nous avons eu à faire deux escales. L'une à Casablanca et l'autre à Tunis avant de rallier Alger puis Tizi Ouzou. L'accueil et les conditions de séjour ont fait que nous avons oublié les affres de ce voyage. Pour une première participation continentale, vous entrez de plain-pied dans la cour des grands en éliminant Diaraf et en accrochant la JSK, deux grosses cylindrées africaines ? C'est réconfortant pour nous de nous retrouver à ce stade de la compétition avec comme vous le dites deux grosses cylindrées à notre tableau de chasse. Toutefois, nous restons au stade de l'apprentissage non sans ressentir une certaine fierté. Comment avez-vous trouvé la JSK au match aller ? C'est une équipe au gros potentiel expérience qui impose sa masse athlétique. Comme elle dispose de joueurs très vivaces à l'image des deux latéraux très précieux dans la relance et l'apport du surnombre en attaque. Mais je dirais qu'au match aller, on aurait pu mettre deux ou trois autres buts sans que personne ait crié au scandale Le match retour, comment le voyez-vous ? Ce ne sera pas une partie de plaisir pour ma jeune équipe. Mais nous allons opposer à l'expérience de la JS Kabylie notre jeunesse et notre fougue. Il faudra nous passer sur le corps pour nous battre. Sportivement cela s'entend. Il est dit que nous allons défendre notre avantage d'un but pour assurer notre qualification au prochain tour.