C'est ce que nous avons appris hier auprès de Aït Abderrahmane Abdelaziz, directeur général de la Régulation et de l'Organisation des activités au ministère du Commerce. «L'élaboration du texte réglementaire a été promulguée en associant quatre ministères et tous les acteurs concernés par cette démarche»,, nous rappellera le représentant du ministère du Commerce avant de préciser : «L'arrêté interministériel est en cours de signature, et on espère qu'il sera appliqué durant le mois de mars prochain». Si la procédure avance comme souhaité par le département du Commerce, les producteurs seront dans l'obligation d'indiquer sur les étiquettes de leurs produits les taux de sucre, de sel ou d'huile utilisés, selon les explications fournies par M. Aït Abderrahmane. La diminution de ces ingrédients dans les aliments se fera de manière progressive et graduelle sur une période de cinq ans, toujours selon notre source. Et ce, en application des recommandations des spécialistes de la santé associés à cette démarche qui a été entamée en 2016 pour connaître en 2017 l'installation d'un groupe de travail chargé d'élaborer la procédure à suivre. Le groupe en question compte des représentants de l'industrie, du commerce, la santé, l'agriculture et la Sûreté nationale. Par ailleurs, les risques que présente la surconsommation des ces produits devraient être détaillés, comme le font certains producteurs de boissons pour les produits destinés à l'exportation.