A Mendès, les autorités locales ont remis, en décembre dernier, 131 clés sur les 248 en promettant aux 117 autres familles la remise après l'achèvement des travaux de raccordement aux différents réseaux (électricité, gaz, eau et assainissement). Depuis alors, ces familles attendent avec impatience leur tour pour accéder à leurs logements. «Nous détenons les actes d'attribution et sommes considérés des locataires chez l'OPGI alors que nous continuions à vivre avec nos familles dans des conditions déplorables. Chacun de nous s'est débrouillé où se caser mais nous ne pouvons supporter cette situation», a lancé un des bénéficiaires. A El Matemar, à l'Est de Relizane, ils sont 350 destinataires d'actes d'attribution sans toutefois pouvoir occpuer leurs logements. «Nous ne savons plus à quel saint se vouer pour fuir les conditions inhumaines dans lesquelles nous vivions», a crié un des concernés en affirmant que certains ont transformé les locaux dits du Président en habitations. «300 bénéficiaires parmi notre liste se sont déjà installés depuis des mois dans leurs nouveaux logements alors que nous continuons à attendre la clémence des autorités pour nous soustraire de notre enfer», a tempêté un autre. Cela dit, ces bénéficiaires sollicitent l'intervention de Mme le wali. «Certains bénéficiaires vivent dans des bâtis menaçant ruine et risquent de quitter ce monde sans accéder à leurs logements», ont conclu les mécontents.