Souk Ahras : Les agriculteurs réclament le remboursement de la TVA Dans une correspondance adressée aux différents responsables (copie remise à El Watan), les adhérents de la Coopérative agricole de services (CAS) reprochent à la direction des impôts des rejets de demandes de remboursement de la TVA qu'ils disent préjudiciables pour la trésorerie de la coopérative et contraignantes pour la pérennité de l'exercice de leurs différentes activités. Nous y lisons ceci : «La CAS déploie des efforts pour participer à l'essor de l'économie nationale en distribuant le matériel agricole, entre autres, aux jeunes investisseurs dans le cadre des dispositifs Ansej et CNAC, avec une franchise de TVA d'un taux de 17 % (….) Or, la CAS, qui ne dépasse guère les 7% de marge, compte un écart de 10%par rapport au prix d'achat.» Et d'ajouter que la comptabilité de la coopérative, qui affiche au 31 janvier 2018 un précompte de l'ordre de 30 528 442, 00 DA ne peut supporter les conséquences de ce dû gelé de manière incompatible avec les aspirations des 2200 adhérents de la CAS, voire celles des nouveaux acquéreurs des moyens de production parmi les investisseurs retenus par les services de l'Ansej et de la CNAC. Khelil Rouainia, l'un des adhérents de la coopérative et agriculteur, a tenu à exprimer ses appréhensions par rapport à cette manière d'agir et mis en garde les autorités publiques contre d'éventuelles tentatives d'essoufflement du secteur où se trouvent impliqués certaines gens aux ambitions extra-professionnelles. A. Djafri Saisie de plus de 4000 comprimés de psychotropes Agissant sur renseignements faisant état de l'existence de plusieurs foyers de vente de psychotropes, les services de sécurité ont encore porté un coup cuisant en plein fief des dealers notoires de la ville de Souk Ahras. Ce sont, cette fois-ci, plus de 4000 comprimés saisis à l'intérieur même du domicile de deux autres individus pris en flagrant délit de vente illégale de psychotropes et de détention d'armes blanches et d'une importante somme d'argent, recette de ladite activité illégale. Présentés devant le parquet, les deux inculpés ont été incarcérés sur ordre du juge d'instruction de la deuxième chambre pour «création d'une association de malfaiteurs, port d'armes prohibé et vente sans autorisation de produits pharmaceutiques», entre autres griefs retenus contre les mis en cause. A. D. Aïn Beïda (Oum El Bouaghi) : Premier colloque international sur la courte nouvelle C'est hier que s'est ouvert le Colloque international sur la courte nouvelle et auquel ont participé des écrivains et des auteurs de Tunisie, du Maroc et de plusieurs wilayas du pays. On s'est attendu à ce que des auteurs de Libye et d'Egypte participent à ce premier colloque consacré à la nouvelle dans les pays maghrébins. Sous l'égide du ministère de la Culture et de la wilaya d'Oum El Bouaghi, le colloque est organisé par la direction de la culture et l'association dénommée Passerelles culturelles et créatives. Cette dernière a, par le passé, honoré la mémoire de nombreux intellectuels, dont feu Chérif Chenatlia, disparu prématurément et qui a écrit des nouvelles de bonne facture. Seul bémol, quelques écrits seulement de sa production ont é été édités, comme son roman intitulé Namoussa, qui a obtenu le premier prix par un concours organisé par la direction de la culture de Constantine dans les années 1980. Comme annoncé ci-dessus, le présent colloque se veut une fenêtre ouverte sur la littérature maghrébine, à l'heure où le monde connaît de multiples bouleversements, économiques, politiques, culturels… La salle An Nasr de Aïn Beïda, nouvellement réceptionnée après de grands travaux de réhabilitation, a accueilli des dizaines de passionnés de littérature, des amoureux de l'écrit authentique. D'autant que des auteurs marocains, comme Hacen Bertal, Ali Ben Saoud, Fatmi Echiri, ou les Tunisiens, Mounji Ben Khalifa, Ahmed Ben Brahim et d'autres encore, allaient gratifier le public de belles lectures, chargées de poésie et de symboles. N'oublions pas les écrivains algériens, qui, eux aussi, participent en force. Ils sont venus de Jijel, Bordj Bou Arréridj, Mila, Biskra, Tlemcen, Alger, Souk Ahras, Blida et d'autres wilayas. Le Colloque, qui s'étale sur deux jours sera sanctionné par des récompenses aux participants. L. Baâziz
Aïn Djerbouaâ (Babar) à Khenchela : Des factures de Sonelgaz distribuées dans les rues ! Des habitants en colère, de la localité Aïn Djerbouaâ, commune de Babar, ont protesté hier matin, dans la rue, dénonçant la distribution des factures d'électricité dans les rues et les cafés par les agents de Sonelgaz. Les citoyens, qui ont refusé de recevoir leur facture de consommation sur la voie publique, ont considéré ce comportement comme une «hagra» envers eux et une violation flagrante de leur intimité. «C'est tellement dérangeant et désagréable de voir comment ces agents s'emparent de notre vie privée», a dit l'un des protestataires, avant d'ajouter: «Ma facture de consommation ne concerne que moi, et je n'aime pas que les autres personnes puissent la consulter.» «L'agent de Sonelgaz est payé pour ramener la facture à la maison», dit un autre protestataire. M. T.