Mali Quelque 60 000 personnes se sont réunies hier dans le plus grand stade de Bamako pour «prier pour le Mali et interpeller le gouvernement», à l'appel de deux des plus influents dirigeants religieux musulmans critiques du gouvernement. «C'est un meeting d'interpellation du gouvernement et un meeting de prière pour mon pays», a déclaré à la presse, peu avant le début du rassemblement, le président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), l'imam Mahmoud Dicko, co-parrain de la manifestation avec le cherif de Nioro, Boyé Haïdara, un dirigeant religieux musulman très respecté et très influent. Venezuela La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a appelé le chef de l'opposition qui s'est autoproclamé président «par intérim» Juan Guaido à se placer «du bon côté de l'histoire» et à mettre fin à «la folie d'un appel à une invasion». «Réfléchissez et placez-vous du bon côté de l'histoire», a-t-elle lancé un jour après que M. Guaido ait déclaré que l'idée d'autoriser les Etats-Unis à intervenir militairement pour «renverser» le président Nicolas Maduro était «une action à ne pas exclure». Corée Les Etats-Unis et la Corée du Nord auront de nouvelles discussions à compter du 17 février afin de préparer le deuxième sommet entre le président américain, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, prévu à la fin du mois à Hanoï, a annoncé Séoul hier. La veille, l'émissaire des Etats-Unis pour la Corée du Nord, Stephen Biegun, qui venait de se rendre dans le pays, avait souligné qu'il y avait encore du travail à faire avec les Nord-Coréens pour préparer la rencontre. «La Corée du Nord et les Etats-Unis ont décidé de continuer les négociations dans un pays tiers en Asie durant la semaine (qui commence) le 17 février», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence sud-coréenne, Kim Eui-kyeom, sans autre précision. Syrie De violents combats opposaient hier les Forces démocratiques syriennes (FDS, alliance arabo-kurde soutenue par Washington) et des terroristes du groupe autoproclamé Etat islamique (EI/Daech) après le lancement d'une offensive «finale» pour déloger l'organisation ultraradicale de son ultime réduit dans l'est de la Syrie, selon une ONG syrienne. Les FDS ont annoncé, samedi dans la soirée, avoir lancé leur «bataille finale» pour «éliminer» les terroristes d'un secteur d'environ quatre kilomètres carrés, allant du village de Baghouz à la frontière irakienne, dans la province de Deir Ezzor, après une pause sur le terrain de plusieurs jours pour permettre aux civils de fuir.