L'affaire du jeune Hadj Gharmoul, militant de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) et membre du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC), condamné, le 7 février, à six mois de prison ferme et de 30 000 DA d'amende pour outrage à des agents de police sera jugée en appel le 13 mars. Le jeune Hadj Gharmoul, 37 ans, père de deux enfants et chômeur de son état, a été arrêté après avoir exprimé son refus d'un 5e mandat du président Bouteflika. Sur une photo publiée sur Facebook, Gharmoul et un autre blogueur de la région de Tizi, Rezouane Kada, brandissent une pancarte, dans leur quartier, sur laquelle ils ont écrit «Non à un 5e mandat». Hier, le coordinateur national du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC), Tahar Belabbas, en déplacement à Mascara, nous a déclaré par téléphone : «Nous avons été reçus par le procureur général près la cour de Mascara qui nous a déclaré que l'affaire du militant Hadj Gharmoul sera jugée le 13 mars prochain.»