Ibrahim Hassan s'est de nouveau illustré en agressant des officiels de la rencontre Zamalek - Haras Al Houdoud, disputée mardi soir. Sous le coup d'une lourde suspension (5 ans) que lui a infligée l'Union arabe de football (UNAF), à la suite de sa tentative d'agression contre des officiels à Béjaïa au cours du match JSMB - Ismaïli, il a récidivé mardi en championnat d'Egypte. Ce récidiviste est protégé par la Fédération égyptienne qui l'a couvert en lui permettant d'exercer des fonctions officielles à la tête d'un club (directeur sportif), alors qu'il est sous le coup d'une lourde suspension, normalement étendue à toutes les compétitions (règlement de la FIFA). Il y a quelques jours, la Fédération égyptienne a encore volé au secours de cet individu en demandant à l'UNAF de provoquer une assemblée générale extraordinaire à l'effet de réétudier le cas de Ibrahim Hassan et demander la réduction de sa peine, feignant d'ignorer au passage qu'une peine ne peut être revue à la baisse avant que l'intéressé ne purge, d'abord, sa moitié. C'est loin d'être le cas.