Plus de 130 civils habitants d'un village peul du centre du Mali ont été tués, selon un nouveau bilan de l'attaque perpétrée, samedi, par des membres présumés de groupes de chasseurs traditionnels “dogons”, près de la frontière avec le Burkina Faso. Un précédent bilan a fait état de 115 morts. L'association de défense des droits des populations pastorales Kisal a annoncé, dimanche, un bilan de “134 morts dont des femmes, enfants, vieillards, adultes et adolescents”. Une délégation comprenant des membres du gouvernement et des responsables de l'armée, a quitté Bamako dimanche matin pour le village attaqué, dans la zone de Bankass, près de la frontière avec le Burkina Faso, selon des sources locales. L'attaque intervient six jours après un attentat terroriste à Dioura, dans la même région mais beaucoup plus au nord, contre un camp de l'armée malienne, qui a perdu 26 hommes, selon un dernier bilan de source militaire.