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Success stories
Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2010

Madani Ounoughène, directeur de Pâturages d'Algérie
« Pâturages d'Algérie, c'est comme un bébé qu'on a attendu longtemps et qu'on voit enfin naître ». Dixit Madani Ounoughène, industriel installé à Tizi Ouzou, qui, malgré les entraves administratives, a réussi à concrétiser son projet et faire de son entreprise l'une des plus compétitives en Algérie. Son succès, il le doit à une politique d'innovation permanente (il a investi dans des équipements modernes : chaîne de conditionnement, matériel de transport et de manutention). L'entreprise est d'ailleurs considérée, selon des études économiques, comme leader dans son domaine après l'entreprise étatique Orlait. Depuis sa création en 1996, elle ne cesse de gagner des parts du marché national de la laiterie : son chiffre d'affaires connaît une croissance régulière depuis sa création : 30% par an et plus de 200% en six ans. Mais plus encore, Pâturages d'Algérie sponsorise plusieurs disciplines sportives en Kabylie. Elle se targue aussi d'avoir créé plus de 300 postes d'emploi directs et des milliers indirects. Une école de formation a été fondée pour son personnel. Madani Ounoughène est connu pour dénoncer le favoritisme dont bénéficient les étrangers.
Mohamed Naït Kaci, PDG de Gini Glaces
Né en 1955 dans la région de Fréha, le propriétaire de Gini Glaces aurait pu être enseignant, puisqu'en 1975, âgé de seulement 20 ans, il décroche un diplôme d'enseignant et une capacité en droit. Mais il a choisi un autre chemin, sur les traces de son père, technicien en froid, et répare les machines des sociétés algériennes de l'époque. Gini Glaces aujourd'hui est un des leaders de la production des glaces en Algérie, selon la CCI Djurdjura. A ses débuts, Gini Glaces fonctionnait de manière artisanale dans de pénibles conditions jusqu'en 1999, date à laquelle l'entreprise familiale qui compte six frères importe ses premières machines industrielles : deux frimeuses, une extrudeuse d'esquimaux. Depuis, plus de 59 machines ont été importées. Onze longues années d'efforts et un investissement de plus de 30 milliards de centimes. Ainsi Gini Glaces fait passer sa capacité de production de 1000 litres par jour à 25 000 l/j en été. Aujourd'hui, elle distribue même ses glaces dans le grand sud. Cette croissance économique remarquable a permis la création d'une centaine de postes d'emploi à Freha (Tizi Ouzou) mais aussi des centaines indirects à travers le pays.
Djelloul Gadouche, PDG de société des eaux Toudja
Héritière d'une longue tradition industrielle qui remonte à 1936, cette « petite » limonaderie familiale, qui détient également la marque GB, a connu ces dernières années une évolution considérable par la diversification de sa gamme de produits distribués dans tout le pays. De simple dépositaire, l'entreprise s'est lancée depuis 1992 dans la commercialisation de l'eau gazéifiée et des jus de fruits en ouvrant deux nouvelles usines à Toudja et El Kseur. L'unité mère, dans la zone industrielle de Béjaïa et spécialisée dans la production de sodas, ne peut plus, depuis longtemps, satisfaire toutes les commandes. Avec une capacité de production de 2000 litres/heure, la fabrique fonctionnait plus de 12 heures par jour et peinait, de l'aveu même de son patron, Djelloul Gadouche, à répondre à tous ses clients, essentiellement domiciliés dans la vallée de la Soummam, les Hauts Plateaux et le Jijelois.
Prenant conscience de ce bouleversement de la demande, l'entreprise décide d'investir — sur ses fonds propres — une usine moderne de production et d'embouteillage des eaux minérales naturelles et gazeifiées à Toudja, la société des eaux de Toudja. Cette nouvelle réalisation, située en pleine campagne à l'écart de tout risque de contamination, qui emploie 97 salariés permanents avec une capacité de production frôlant les 4 000 litres/heure, connaît vite le succès grâce aux qualités irréprochables de cette source qui date de l'époque romaine. Saisissant cette réussite immédiate, les techniciens innovent et prennent une longueur d'avance sur leurs concurrents en introduisant sur le marché des eaux avec des goûts nuancés de citron et de fraise. Une innovation à l'époque.
Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital
L'enfant de Taguemount Azouz (Tizi Ouzou), 66 ans, a réussi à faire de son entreprise la plus importante en Algérie après Sonatrach et Sonalgaz. Il débute en 1971 par la prise de 20% du capital d'une société de construction métallique, Sotecom, puis crée d'autres entreprises dans le secteur de la métallurgie et de la sidérurgie (Profilor en 1975, Metal Sider en 1988...). Ses installations touchées par des attentats en 1995, il s'oriente vers l'agroalimentaire en 1998. Grâce à lui l'Algérie est passée du statut d'importateur des huiles, sucres et autres produits alimentaires à celui d'exportateur. Un succès obtenu par un management équivalent à ceux des plus grands groupes internationaux, adaptant une diversification des investissements et des partenaires, notamment asiatiques.
Le groupe Cevital englobe la production d'électroménager, de verre plat, de plaques de béton... Produire la première voiture algérienne est l'autre rêve du patron de Cevital et de ses partenaires sud-coréens. Mais le groupe Rebrab, c'est aussi l'énergie puisqu'il participe à Désertec, un projet dont il est l'initiateur avec les Allemands, soutenu par les Européens, pour la production d'électricité. M. Rebrab aspire à construire plus de dix centrales hybrides afin de satisfaire les besoins en électricité de son groupe. Le groupe Cevital est aussi impliqué dans la recherche scientifique et la formation professionnelle. Ainsi, il finance plusieurs projets de recherche en partenariat avec des universités algériennes et européennes. Par ailleurs, Rebrab ambitionne de construire le plus grand hub portuaire en Méditerranée, cap 2015, à cap Djinet, un port à conteneurs en eau profonde de 20 km de long ainsi qu'une une vaste zone industrielle à l'est d'Alger. Cevital emploie en direct, rien qu'en Kabylie, plus de 12 000 personnes. Son chiffre d'affaires annuel dépasse les 2 milliards de dollars.
Lounis Hamitouche dit L'hadj, PDG de la laiterie Soummam
Le fils d'Akbou (Béjaïa) s'est lancé dans le commerce à l'âge de 18 ans, au lendemain de l'Indépendance. En 1990, il crée sa laiterie Soummam en association avec deux membres de sa famille. Sa première usine employait 20 ouvriers et produisait 20 000 yaourts par jour. Aujourd'hui plus grande laiterie d'Algérie, elle en produit 2,5 millions de pots. Ses parts de marché étant estimées à plus de 40% et elle couvre les besoins de tout le pays. En 2000, l'usine, baptisée alors Soummam 1, est installée dans la zone industrielle Taharacht d'Akbou (Béjaïa). En 2002, une deuxième extension est entreprise sur un terrain mitoyen sous le nom de Soummam 2.
Celle-ci entre en production un an après. En 2006, une troisième extension est réalisée et donne naissance à Soummam 3. La petite Sarl familiale a progressé grâce à un management performant, des outils de production ultramodernes et une formation continue de sa main-d'œuvre. Elle compte actuellement 750 salariés et génère plus 1000 emplois indirects. La dynamique créée par Soummam ne se limite pas à la région d'Akbou puisqu'elle possède également quatre dépôts régionaux situés à Annaba, Constantine, Alger et Oran. C'est grâce à ces dépôts qui lui ont permis le développement de son propre système de distribution que ses produits sont acheminés dans tout le pays. Soummam est aussi un grand annonceur aux méthodes de marketing très performantes. La laiterie Soummam a encouragé l'émergence d'un pôle industriel des plus compétitifs d'Algérie dans la région d'Akbou.
Ali Haddad, PDG de ERTHB
Ali Haddad est né le 27 janvier 1965 à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Après des études d'ingéniorat en génie civil en 1988, il obtient en 2005 un master of business administration (MBA). ETRHB Haddad est passé, en l'espace d'une vingtaine d'années, d'une entreprise familiale à un opérateur majeur dans la vie économique nationale en réalisant d'importantes infrastructures de base dans les secteurs des travaux publics, des transports et de l'hydraulique. Le groupe est également présent, à travers ses filiales, dans les secteurs de l'habitat, des études et de la maîtrise d'œuvre, du tourisme, de la concession automobile et d'engins de chantiers, ainsi que dans la transformation et la commercialisation des bitumes. Grâce à son rapprochement et son partenariat avec des sociétés de renommée mondiale de France, d'Italie, d'Espagne, du Portugal, de Turquie, du Canada, de Corée du Sud et de Chine, Haddad a pu s'impliquer directement dans les plus grands projets publics (réseaux ferroviaires).
ETRHB est également le principal bailleur de fonds des clubs sportifs de la région, toutes disciplines confondues, et a créé une entreprise de presse (deux titres en français et en arabe) ; il aimerait aussi lancer une chaîne de télévision. Vice-président du Forum des chefs d'entreprises, Ali Haddad est également membre du Conseil d'affaires algéro-saoudien et président de l'Entente sportive d'Azeffoun. A 44 ans, l'homme d'affaires a déjà reçu plusieurs distinctions, dont le prix spécial du jury lors du concours du meilleur manager de l'année 2003, décerné par le Club excellence management, le prix de la meilleure image de marque décerné par Trade leaders club en 2007, ainsi que la médaille du Mérite industriel décernée par la Fondation pour l'industrie nationale algérienne en 2007. Son groupe gère un plan de charge d'environ 200 milliards de dinars et emploie plus de 6000 personnes.
Les frères Batouche, gérants du groupe Batouche
Quand la famille Batouche a créé la SARL Laiterie Djurdjura en 1984 à Ighzer Amokrane, dans la wilaya de Béjaïa, elle ne se doutait certainement pas qu'au bout d'un peu moins d'une vingtaine d'années, en 2001, elle signerait le premier partenariat avec le géant français des produits laitiers. Jusqu'en 1995, la société s'est dotée d'un atelier de fabrication de fromage fondu et de camembert, d'une ligne de production de crème dessert, d'une nouvelle conditionneuse de 9000 pots/heure et enfin d'une remplisseuse de 7000 pots/heure. En 1996, Djurdjura inaugure une nouvelle unité dans la zone d'activités de Taharacht à Akbou et investit dans la haute technologie.
L'accord avec les Français, selon certaines sources, aurait été précipité par les difficultés de la Sarl à rembourser des dettes bancaires. Sur le terrain, en août 2002, le premier pot de yaourt Danone est commercialisé. La percée de Danone Djurdjura a été aidée par l'implantation de quatre dépôts de produits laitiers sur le territoire national et par la politique d'extension partie d'Akbou. La société compte aujourd'hui 600 travailleurs dont des expatriés. Mais les produits laitiers ne sont pas leur seul business : Danone Djurdjura n'est qu'une filiale d'une groupe Batouche, avec Général Emballage, Ramdy (fromages), Vallée Viande, All Plast (emballage plastique) et CK Fleish (charcuterie et épicerie sèche).
Les frères Ibrahim, gérants de l'entreprise Ifri
Dans le match contre Saïda, la Kabylie a gagné. Mustapha, Abdennour et Kaci, à la tête d'Ifri, ont détrôné la célèbre eau plate, devenant alors numéro un des eaux minérales en Algérie. Situé à Ighzer Amokrane, chef-lieu de commune et de daïra d'Ifri-Ouzellaguen, dans la wilaya de Béjaïa, le complexe est implantée à l'entrée est de la vallée de la Soummam, en contrebas du massif montagneux du Djurdjura qui constitue son réservoir naturel d'eau. Pionnier dans l'utilisation du PET (polyéthylène téréphtalate) au niveau national, Ifri inaugure son premier atelier d'embouteillage le 20 juillet 1996. A cette date, plus de 20 millions de bouteilles ont été commercialisées dans tout le pays. Ce chiffre a atteint 48 millions d'unités en 1999 puis 252 millions de litres en 2004 avant de franchir le cap des 500 millions de litres pour les deux emballages PET et verre.
Ifri est dotée de son propre laboratoire d'analyses. A l'aide d'un matériel ultramoderne et performant, sa propre équipe de microbiologistes s'assure au quotidien de la parfaite conformité physico-chimique, bactériologique et organoleptique de ses produits, depuis l'entrée (contrôle des matières premières et des emballages) jusqu'à la sortie (produit fini) et pendant toutes les phases de production et de stockage. Aujourd'hui, la gamme de produits est riche d'une cinquantaine d'articles qui vont de l'eau minérale plate, gazéifiée et aromatisée aux sodas aux goûts différents en passant par les eaux fruitées et les cocktails. Dans toutes ses unités et à toutes les étapes de la production, l'entreprise affirme veiller au respect des normes d'hygiène, de sécurité et d'environnement. Après avoir couvert les besoins du marché national, Ifri exporte désormais ses produits vers la France, l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, le Soudan, le Mali, le Niger et les Emirats arabes unis. Plusieurs contrats sont en phase d'être finalisés avec des partenaires étrangers. Un célèbre restaurant à New York recommande déjà à ses clients l'eau de kabylie Ifri !
Meziane Medjkouh, P-DG de ATMP Tizi-Plast
Le président de la Chambre de commerce Djurdjura est aussi un industriel. Le P-DG des Ateliers de transformation mécanique et polymères (ATMP) Tizi-Plast, dans la zone industrielle de Thala Athmane (Tizi Ouzou), approvisionne les hôpitaux algériens en matériels médicaux fabriqués localement. Un quasi monopole pour l'ancienne petite fabrique de sachets en plastique. L'entrepreneur qui compte renforcer ses ateliers déjà existants pour produire des emballages industriels destinés aux secteurs de l'hygiène, des cosmétiques, de l'agroalimentaire ou encore du textile.
Fawzi Berkati, DG de Tchin Lait Candia
En 2001, la famille Berkati de Béjaïa, qui gère Tchin TChin, une petite fabrique de limonaderie, limonadiers de père en fils depuis 1954, se tourne vers la production laitière et introduit une technique moderne de conservation de lait en Algérie. La raison de cette reconversion ? L'arrivée des grandes firmes multinationales sur le marché algérien des boissons gazeuses, au milieu des années 90. Ainsi naît la SARL Tchin-Lait. Le projet séduit vite le leader français en la matière, Candia, et un contrat de franchise est conclu entre les deux parties en 1999. Avec un investissement initial de 700 millions de dinars dont 30% de crédit bancaire acquis dans le cadre du dispositif de l'APSI, ancienne Agence nationale de développement de l'investissement, et un contrat de partenariat avec un ténor européen en la matière, la laiterie Berkati supplante la limonaderie à l'entrée ouest de la ville de Béjaïa (Bir Eslam). Tchin Lait Candia emploie une centaine de personnes à Béjaïa.


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